29 novembre 2008

Novembre en Suède

L'an dernier et l'année d'avant, la semaine avant le 1er novembre il y a eu une tempête. A chaque fois cette tempête a amennée avec elle de grosses chutes de neige, les voitures sont restées bloquées des heures sur les autoroutes, voirent laisser là pour la nuit (pas mal de voir Essingeleden transformée en parking). A chaque fois je suis allé grimper ce jour là, sans neige à l'arriver, avec 30cm 2h plus tard. Et grande joie de pouvoir pédaler a coté des voitures à l'arrêt.

Du coup cette année, depuis un mois, chaque fois que j'allais grimper, j'esperais resortir dans la neige. La première chute de neige de l'année a bien eu lieu un jour où j'allais grimper, mais n'a fait que blanchir Stockholm. La seconde, une semaine plus tard, dans la nuit de vendredi à samedi. Bonne surprise quand on ouvre ses volets le matin ! Le hic est que j'ai passé ce week-end là à Västerås, où la neige n'était guère présente, au contraire de la glace. Tout de même pas assez pour patiner, mais s'amuser dans les champs un peu humimde. Retour à Stockholm, neige toute la journée de lundi. Mais ce soir là je vais jouer (victoire à "6 qui prend", à un autre truc un peu bizarre, au second tour de "Formula D"). Le lendemain escalade. Le lendemain réunion au boulot. Le lendemain soupe chez des amis. Mais dans tout les cas, c'est pas grave. Ca a fondu. Tout ca pour dire que je n'ai pas eu le temps d'en profiter (à part une bataille de boule de neige sur Kungsträdgården, quelques jetés d'Anna dans la neige et de bonnes luttes sur mon vélo).

Donc maintenant, j'attend que ca reviennes.

Sinon j'ai trouvé un super coin cette aprèm, un joli petit chateau au bord de Malären, proche du métro, avec quelques maisons attenantes. Avec la crise immobilière en cours (j'aurais acheté mon appart pour 150 000kr de moins maintenant), dois pas couter bien cher. A condition qu'il soit en vente. C'était un petit tour à Sturehovs slott.

Saffranbullar

Pour 40-50 bullar

1 de paquet de levure fraiche
5dl de lait
150g de sucre
250g de kessala (quoi c'est en francais ? c'est une sorte de crême fraiche, mais c'est pas ca).
1 càc de sel
150g de beurre
17dl de farine
1 oeuf
Raisins secs

Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouté le lait. Veillez a ce que le mélange ne dépasse pas 37deg et delayer la levure.
Mélanger le sucre, le kessala, le sel. Ajouter le mélange liquide. Mélanger bien. Ajouter la farine tout en mélangeant jusqu'à ce que la pâte se décolle des bords du moule.
Laisser gonfler 30-40mn. Diviser la pâte en 5 patons et chaque patons en 10 saucisses. Entortiller les saucisses pour avoir la même forme qu'ici. Laisser gonfler encore 20-30mn.
Ajouter un peu de raisins secs et badigonner avec l'oeuf battu.
Enfourner à 225deg pendant 8-9 mn. Laisser refroidir. Manger accompagné de crême vanille, de crême fouettée, de thé, de glögg.

10 août 2008

Adresse

Il semblerait que j'ai démènagé il y a 4 mois, mais que j'ai oublié de donner ma nouvelle adresse. Que voici: Siljansvägen 27, 1tr, 12055 Årsta

22 juin 2008

Aménagement

Après 2 mois de longues et âpres discussion sur l'aménagement de l'appart, le week-end de Midsommar a été productif. Auparavant, nous avions déjà acheté une table et deux chaises pour la cuisine et les p'tits dèjs, puis une table et deux chaises pour la terrasse et les gouters. Maintenant nous avons acheté une table et quatre (oui monsieur, quatre chaises, ni plus ni moins, pour la modique somme de moyennent bon marché) chaises pour le salon et les repas.

L'arrivée prochaine de ma soeur ni est pas pour rien, il fallait des places pour faire manger tout le monde (je peux faire asseoir mes amis sur le sol pour une soirée, mais 4 personnes pendant une semaine me paraissait un peu chaud). Dans la foulée (en fait, avant), l'esprit artistique s'est exprimé dans l'entrée La peinture à tendance incas (tiens, pas de photos, bizarre, devait vraiment pas être joli), nous voila avec un hall jaune-orange (un peu sombre au final, mais je pense qu'on survivra). Reste maintenant à cacher un peu les parties originalement trouées (un miroir, une étagère et une saucisse en tissus devrait faire l'affaire).

Et si tout va bien, dans la semaine va disparaître la bientôt mythique bibliothèque qui se trouve dans notre salon. Emotion, pas de larmes s'il vous plaît, on peint et c'est fini. 

Restera pour plus tard un bon effort d'ameublement, les sols et la cuisine. On verra si on y arrive avant noël, mais je ne garantis rien (la fainéantise, c'est trop bon).

09 juin 2008

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles

Depuis bientôt un mois en Suède il fait beau. Pas juste un petit peu : grand soleil toute la journée (le soleil se couche vers 22h30 et se lève (testé ce week-end) vers 5h, donc les journées sont longues), chaleur (je pense qu'on atteint les 30deg en début d'aprèm). Du coup le Sylvain est dehors. Il y fait quoi ? Du kayak après le boulot, cause il est presque membre d'un club en centre ville, quasi sur la route pour rentrer à la maison. Donc 2 ou 3 soirs par semaine, ca fait 1 ou 2h sur l'eau (voir dans l'eau la dernière fois). Ensuite il a voir les copains, fait un barbec ou traîne en ville ou dans un parc.
Le week-end est un peu moins reposant. Au choix dehors ou dehors. Soit escalade, soit vélo, soit baignade. Soit les trois (ou les 4 avec une ballade dans une grotee de 300m de long). Le kayak marche aussi le week-end.
Mais le week-end dernier, rien de tout ca. Jeudi midi (vendredi férié) tout le monde en voiture direction l'ouest et Rånsätter. Dodo vers 2h, 3h ou 5h30 suivant les nuits, danse et musique au programme. Et baignade tout nu dans le fleuve à 12deg.
Donc voila pourquoi pas trop de blog c'est temps-ci, pas trop de mails ou de msn. Et parti comme c'est, c'est pas prêt d'arriver.

05 mai 2008

Je dis ca, mais en même temps je prends l'avion pour venir en France en juillet

19 avril 2008

Le logement, comment ca marche ?

Après mon petit texte sur la retraite suite à la reception de ma première enveloppe orange (pour les enveloppes brunes, il faudra attendre encore quelques années), je vais maintenant parler du logement. Suite à l'achat de mon appart.
Il y a en Suède 3 formes de logements : villa, bostadrätt et hyresrätt. Commencons par celui qui ressemble le plus au systême francais, la villa (aussi appelée maison par chez nous).
Il y a à Stockholm 30 000 villas qui hébergent environ 100 000 personnes, ce qui en fait l'habitat urbain le moins efficace. En gros, ca bouffe de la place sur les parcs (et pourquoi pas les champs). Quand on achète une villa, on paye 3 millions de couronnes, dont un dixième peut-être de frais d'agence. Ensuite, chaque année, on paye une taxe qui peut s'élever jusqu'à 6000kr, mais au maximum 0,75% de la valeur fiscale de la maison plus le terrain. Systême mis en place il y a 1 an, à l'occasion du changement de gouvernement qui fait que plus la maison est grande, moins les taxes pesent lourd. Quand on a une villa, on peut faire ce que l'on veut : louer, casser des murs, ne pas couper la pelouse. On est responsable à 100%.
Viennent ensuite les bostadsrätter, les apparts achetés. Là, j'avoue ne pas trop savoir ce qu'il en est de la taxe d'habitation. Si j'ai bien suivi, elle est payée par l'organisation (une brf, pour bostadrättformedlingen) qui gère les apparts. Mais pour ce qui est de l'enlèvement des déchets, l'entretien des espaces verts, des communs, des laveries (oui, il y a toujours des laveries communes dans les maisons avec apparts), des locaux commums (genre sauna, salle de menuiserie, de muscu ou autres, suivants les organisations), le chauffage (une bonne partie de Södermalm, Hammarby, Årsta, Enskede est chauffée par le brulage des déchets à Hammarby), c'est payé par les "copropriétaires", à raison de 30 000 - 40 000 kr par foyer (pour un 2 pièces). Je dis les "copropriétaires" car en fait, personne n'est propriétaire de son appart. C'est l'organisation (qui peut gérer de 10 à 800 apparts, suivant la taille) qui donne le droit à ses membres d'habiter dans l'appart. Donc quand on achète un appart et que l'on paye tout les mois, c'est un peu comme si l'on payait sa cotisation à une asso en contrepartie d'un logement. Le fait que l'on ne soit pas propriétaire fait que l'on ne peut pas faire ce que l'on veut dans l'appart. Peindre les murs ou changer la tapisserie, changer les meubles, ok. Mais pour casser un mur et agrandir la cuisine il faut l'accord de l'organisation. Pareil si l'on veut louer son appart, il y a des conditions (déménagement du au boulot, longues vacances, études ailleurs ou emprisonnement sont des raisons valables, mais acheter un appart pour le louer s'avère difficile). Mais cela va peut-être changer avec l'arrivée possible l'an prochain des ägarerätt, où l'on est vraiment propriétaire de son appart et l'on se met ensemble avec ses voisins pour les pièces communes.
Le dernier du lot, le hyresrätt. Le droit à la location. Partout en Suède (c'est géré à l'échelle communale), il y a des queues pour avoir un logement (appart ou maison). Plus on est resté longtemps dans la queue, plus on a de chances d'avoir un appart (pour Stockholm, au bout de 2 ans on peut avoir un appart au bout des lignes de métro, 8 ans pour les quartiers proches du centre, 15 ans pour le centre). Le loyer est relativement homogène pour une surface donnée dans une commune donnée, ce qui signifie qu'un 50m2 à Farsta aura le même loyer qu'un appart similaire à Vasastan (centre tu fais pas mieux). Cela est en rapport avec la politique des années 70-80 où les socialistes ont mis en place un système égalitaire. Cette fois-ci ce sont de grandes organisations étatiques qui gère le parc de logement (Familje Bostäder, HSB ou autres), et si quelques choses ne va pas dans l'appart (une fenêtre cassée, le frigo en panne, le four ne marche plus, la douche est bouchée, le parquet est trop vieux) il suffit de prendre son téléphone, appelé l'organisation, et on recoit un nouveau frigo, ou le parquet est refait. Gratuitement. En fait, c'est déjà payé par le loyer. Au milieu des années 90, il ne se contruisait que des hyresrätt à Göteborg, le rapport est maintenant de 50/50 avec les bostadrätt. Et à Stockholm, 90% des nouvelles constructions sont des bostadrätt. Et nombre de hyresrätt sont vendus en ce moment pour améliorer les finances de l'état. Acheter un hyresrätt permet de gagner pas mal d'argent, car on achète à 70% de la valeur de marché. Donc pour un appart en ville (toujours un 2 pièces), il est possible de gagner 500 000kr sans rien faire.

Pour ma part, je n'ai pas assez de temps dans la queue pour avoir un hyresrätt, pas assez de sous pour avoir une villa, donc depuis 1 semaine je suis dans mon bostadrätt à moi (et à Anna qui a pris des photos).

13 avril 2008

Dernier jour en Espagne

Dimanche matin, reveil vers 9h00, c'est presque tard. A 12h00 le bus nous emmeneras à l'aéroport. Entre temps, c'est dimanche, ce n'est pas la Suède, donc quasi tout est fermé, sauf quelques terrasses sur la grande place dont j'ai oublié le nom. Le service est espagnol, change un peu des 2 minutes entre la commande et le service auquels ont s'habitue à Stockholm. 
Rien de particulier pour cette journée.

Durée du jour

Et ca y est. Comme toujours, le Sylvain est reglé sur le soleil. Et comme le soleil se couche de plus en plus tard (il doit avoisiné les 19h30 maintenant, ca change des 16h de l'hiver), le Sylvain prend son gouté à 19h. Puis regarde l'heure et commence à préparer le repas.

Journée libre

J'aimerais bien faire une grasse mat'. Genre je sais que le petit dej est servi jusqu'à 10h, pourquoi ne pas se lever à 9h30 ? Mais non, les collègues ne savent pas dormir, ne savent pas rester silencieux quand la moitié dorment. Du coup, debout à 8h15. Pas grand chose à faire de la journée, à part se promener en ville. Mais cette fois sans but précis, sans timing. Je commence par le parc Mirò, où ne se trouve qu'une seule statue de l'artiste, puis une montée vers le parc olympique en passant par le musée national de Catalogne. Bon, il fait beau, je ne rentre pas dans les batiments et me promène un peu dans les parcs et jardins de la colline Montjuïc. Joli, calme. Mais bon, il faut voir la ville, donc je redecend vers le centre, Barcelonetta, un petit somme sur la plage cause je suis fatigué, et c'est l'heure de retourner à l'hotel pour mettre en ordre les travaux de la veille. Ce qui nous prendra 2h30 tout de même (pour powerpoint de 7 pages, c'est un peu long).
Ensuite restau, beaucoup mieux que la veille. Buffet de tapas. Je suis sur une table de 12 personnes, nous ne sommes que 10, et je recois systématiquement les plats pour les 2 personnes manquantes. Un peu plus tard je completerais avec les plats de mes voisins de table qui commencent à caler. Burp. Bon tapas. Du coup pas la force de trop bouger, je prend un verre de vin cuit en digestif, puis retour à l'hotel pour un mini-tournoi de babyfoot ou je remarque que les suédois ne sont vraiment pas doué. A 1h, il est temps d'aller se coucher.

05 avril 2008

Journée rando en ville

Le petit dèj est servi à partir de 8h. A 7h30, la moitié de la chambre est debout (soit 6 personnes). A 9h, chacun part avec son groupe pour un rally photo dans la ville à la recherche de Gaudi. Ca commence par un musée à coté de l'hôtel, la Famillia Segrada, en construction pour les 20 prochaines annnées, le parc Guell. Cela fait quelques kilomêtres à pied et en métro. Mon aptitude à photographier tout plein me promet direct photographe officiel du groupe, soit 150 photos. Tout ca pour dire que le Gaudi, il a vachement laisse de marques sur la ville. Ensuite un petit tour dans la ville, la partie gothique ancienne, la Rambla, quelques bars, retour a l'hotel pour se rafraichir et faire une sieste, et arriver au restau avec 20mn de retard.

Repas léger, les suèdois attendant les pommes de terre avec le poisson (qui ne sont jamais venues), et petite promenade sur la plage pour aller dans un bar, boire un verre ou plusieurs, danser. Rien de bien extraordinaire dans tout ca. Un peu de tumulte sur le chemin du retour lorsque en descendant dans le metro (pour rater le dernier), l'un de mes collègues se fait un peu agresser. Mais l'agresseur lachera vite prise en voyant 5 personnes venir sur lui.

Dodo

En direct de Barcelone

L'arrivée en Islande en novembre dernier, outre qu'elle s'est faite de nuit, fatigué, n'a pas été un grand choc. A la différence de celle à Barcelone. Le matin, je suis dans une ville toute calme, un peu friode, où je ne circule jamais en voiture (ou presque). Du coup je ne suis pas sujet au grand panneaux de pub qui balise les entrées de ville (rare sur les pistes cyclables), encore moins aux enseignes française. Et là, j'arrive en bus, il fait presque 20deg, il y a des panneaux partout (dont Carrefour, Orange, Elf, la Fnac, Decat), des 6 voies qui se croisent, pleins de voitures. Bloups! Ça fait beaucoup tout ca.
Ensuite je regarde un peu les batiments. Ce ne sont pas des tours de bétons de 30 étages, mais je suis parti d'un pays où la norme est entre 3 et 6 et me retrouve avec 10 ou 15 étages. Même les parkings sont sur 10 étages. Et au bout de 10mn, premiers embouteillages. Bienvenue dans la vie réelle.

La première soirée en ville me rappele pas mal Lyon. Il fait bon, plein de gens déambulent, on trouve quelques statues vivantes, des mecs qui mélangent les boîtes et à toi de deviner. On descend jusqu'au port, remonte par la vieille ville, s'arrête prendre un verre dans le seul bar fumeur de la ville. Il est minuit, demain nous attend une longue journée.

15 mars 2008

Et, bon, ben, voila, c'est fait

Tout commence dimanche dernier avec un marathon. 18 apparts a visiter en 3h. Reveil vers 10h, tranquille, p'tit dèj, un peu d'internet, on descend acheté 2-3 trucs à bouffer. On commence à faire la bouffe, Anna fait cramer des pâtes, je n'arrive pas à faire monter les blancs pour ma mousse au chocolat (merci Papa pour la recette). Et l'heure tournant, il est 11:55, soit 5mn avant la première visite. On laisse tout en plan et on enfourche nos vélos.
Premier appart moyen, second pas trop mal, troisième. Tiens, bizarre, on est en avance. Ah, zut, on a raté un appart sur la liste. Mais il est trop loin, et vu l'emplacement (2mn à pied du métro, mais 30m d'une route frequentée), il y a peu de chances que l'on soit interressé. Donc 3ème appart, interressant, et on continue comme ca jusqu'à 15h et des poussières. Là c'est le moment de rentrer à la maison, de regarder tout les dépliants pour chaque appart et d'évaluer le prix que l'on veut mettre. C'est assez rare que l'on décide de ne pas prendre du tout un appart, mais là, sur les 17 apparts visités, 5 sont évalués directement comme trop petits ou bien trop cher. Une dizaine d'autres sont évalués comme à voir, mais avec un prix possible assez bas, et 5 sont notés comme intérressants. S'en suit une soirée jeu transformée en blabla, et c'est le lundi.
A 11h, le télephone commence à sonner : "Bonjour, machin pour l'appart X, intéressé ?". A 18h, 5 apparts sont déjà rayés de la liste car le prix est monté trop haut, 5 autres sont restés silencieux. Mardi, rebelote. Le soir, l'un des 5 apparts intérressant est rayé de la liste. En général, tout se termine le mercredi. Hors je passe la journée en conférence. Donc à chaque pause, je regarde les 10 textos recu dans la dernière heure, écoute les 3 messages et rappel les agences immobilières. Le soir, il reste 4 apparts en lice, dont 3 parmi ceux qui nous interressent. Mais ce n'est pas encore fini. Jeudi, calme, jusqu'en fin d'après-midi, ou 2 apparts disparraissent de la liste. Ca commence à faire quelques jours maintenant, il serait temps que cela s'arrête. Et c'est aussi ce que pense ceux qui vendent leurs apparts.
Vendredi, un appart reste silencieux, les 2 autres montent lentement pendant la journée. Mais les agents immobiliers se font plus discrets et ne m'appellent plus automatiquement à chaque fois. Le soir, après le boulot, dans le train pour Stockholm (oui, j'ai passé 3 jours à Göteborg), j'appele pour l'un des 2 apparts interressant qui nous reste : "ah, oui, mais l'appart est vendu. - Pardon ? - Les vendeurs ont considéré que le prix était suffisament haut, ils ont vendus. - Et moi, je n'ai pas eu de chance de proposer un prix plus élevé ? - Non. - Pas cool. - Non." J'arrive à la maison, il reste 2 apparts en lice, dont un sans nouvelles (ormis le prix qui monte sur le site web). Pour le second, qui nous interresse plus, il reste une heure pour faire monter les enchères, entre 9h et 10h samedi matin.
Après une nuit moyennement reposante, le téléphone est sur la table, oreillette en place, à 9h. 9h10, premier appel, sur les 3 personnes en lice, nous ne sommes plus que 2. 9h35, second appel, les autres ont rajouté 1000€, nous faisons de même. 9h50, l'appart est à nous. Et donc ce soir, signature du contrat.




Pour le moment, on habite à 200m en haut de l'image. La ligne moyenne tension va être enterrée dans les 3 ans.

26 février 2008

7h 44min 12s

Voili voila, j'ai fini. Ce fut long, mais pas autant que prévu. Un grand soleil, une température clémente et une piste gelée ont bien facilité la chose. J'ai donc fait mes 90km de ski de fond. Un peu fatigué, mais guère plus que si je m'étais lever deux jours de suite à 6h00 du mat (ce que j'ai fait en fait).
Pour ce qui est du temps, j'ai eu de la chance. Dimanche soir il a plu, ce matin il neigeait. Entre temps, niquel. Maintenant la question est : vais-je essayer de faire Vätternrundan, 300km en vélo ?

Et pour la petite histoire, Anna a mis 8h 54min et 57s, mais elle a perdu 30min au départ.

Mon profil de parcours. Les lignes horizontales representent 100m en altitude, la plus basse étant à 100m.

23 février 2008

Retraite

A l'occasion de la reception de ma première envelloppe orange, et pour rassurer mon pôpa, je vais expliquer comment ca marche la retraite en Suède.
Tout commence au mois de février, quand tout les suédois ayant toucher un salaire l'année d'avant recoivent un courrier de PPM, Premie Pension Myndigheten, un organe public en charge des retraires. Dans cette lettre, des informations sur combien de sous ont été mis de coté pour ma retraite par l'état et un compte rendu de l'évolution des sous d'avant. Et un prognostic de combien sera ma retraite si ma situation évolue avec la croissance du pays (genre 2%/ans) en fonction de l'âge de la retraite. Mais je reviendrais plus tard là-dessus.
Pour le moment, je vais parler des 5 niveaux d'épargne retraite possible.

Basepension
Commencons par la base. Chaque mois l'état prend 16% du salaire brut, appelé basepension, et le met de coté pour plus tard. Ces sous là se retrouvent sur un fond, géré par l'état, qui délègue à des boîtes spécialisés (qui se retrouvent donc avec des sommes énormes à gérés et à faire fructifier chaque années). La boîte qui gère mes sous dépend de la branche dans laquelle je bosse, et je n'ai aucune idée de ce que ca donne.

Premiumpension
Ensuite, la sur-base : 2,5% du salaire brut, prelevé automatiquement, appelé premiumpension, et mis à disposition du futur retraité. Si celui-ci ne fait rien, ces sous là sont traités comme ceux d'avant. Mais moi j'ai choisi de les faire fructifier sur un autre fond. Mais c'est tout ce que je peux faire. Je ne peux pas les utiliser maintenant.

Quoi qu'il arrive, les sous de ces 2 bases sont bloqués jusqu'à ce que j'ai 60 ans. À 60 ans, je peux soit commencer à les utiliser, soit attendre encore un peu. L'âge normal de la retraite en Suède est de 65 ans, mais il est conseillé de laisser les sous fructifier encore 2 ans avant de commencer à les sortir. Et lorsque l'on les sort, il faut penser à un truc completement tordus : combien de temps vais-je vivre ? 5 ans, 10 ans, plus ? Il faut en effet choisir pendant combien de temps on va recevoir sa retraite : 5 ans donne de grandes sommes chaque mois, 10 ans des sommes plus réduite. Ce qui veut dire que si tu as choisi 10 ans mais meurt au bout de 5, l'état garde le reste. Si par contre tu vis plus longtemps, tu ne recois plus rien après la 10ème année. Il y a aussi moyen de dire ad vitam eternam, mais je ne connais pas toutes les finalités. Ca, c'est pour l'état.

Tjänstpension
Ensuite vient l'entreprise. Souvent l'entreprise paye ce qui s'appelle tjänstpension, qui est souvent du même ordre que premiumpension. Genre pour moi je crois que ca fait 540kr/mois. Ces sous là sont souvent gérés par une entreprise, en accord avec l'employeur, mais l'employé peut choisir d'en faire ce qu'il veut, tant qu'ils reste dans le domaine bancaire: actions, fonds, bons. Si j'ai bien suivi, ma premiumpension et ma tjänstpension sont gérés de la même facon, mais je ne sais pas trop comment. C'est sous là ne sont pas perdus en cas de décès, mais sont reversés à la personne de mon choix. En général on prend le pactole de tjänstpension quand celui de l'état prend fin. Et même chose, on doit décider si on le prend en une fois, en 5 ans, ou plus.

Pension sparande
On peut ensuite choisir déliberement d'épargner pour la retraite. Un premier niveau (le 4ème dans mon plan) est de mettre de coté 1000kr chaque mois, que l'on déduit des impôts. Il y a un plafond à 12000 et quelques couronnes que l'on peut mettre de coté en le déduisant des taxes. L'idée est que les taxes sont progressives. Donc si je gagne pas mal de sous maintenant (plus de 28700kr), je suis imposé à 40% pour mes revenus au-dessus de 28700kr. Mais quand je serais à la retraite, comme je gagnerais moins, je ne serais plus imposé qu'à 33%. Donc j'économise un peu sur les taxes. Cette somme est bloquée jusqu'à la retraite, mais est mienne, et donc n'est pas perdue en cas de decès. Le second niveau est de mettre sois même de coté, sans réductions d'impôts, juste par sécurité. Mais ca, ca se trouve partout (sauf chez moi, cause pour le moment, je suis plus logement en ce moment).

Revenons sur l'envelloppe. Etant trop jeune, il faut avoir 28 ans, je n'ai pas eu le droit à une prévision de ma retraite. Par contre, j'ai su combien de sous avait été placé pour moi en 2006. 0kr.

17 février 2008

Skellefteå

Cette semaine, je suis en mission dans le grand nord. Pendant 4 jours je me trouve à quasi 64 degrés de longitude nord. Ca rigole pas tout de même. Et même pas peur !
Officielement, je suis là pour installer le gros bidule avec lequel je bosse depuis maintenant 5 mois, autant dire que je suis un expert. Mais le truc intérressant, c'est que par 64deg nord, il y a de la neige. Et comme la population n'est pas super dense par ici (11 habitants au kilomètre carré, vaguement 10 fois moins qu'en Bretagne), même si mon hôtel (oui, j'ai un hôtel privé avec sauna, sauf que je ne suis que client que le sauna est fermé pour rénovation) est en plein centre ville, il me suffit de marcher 10mn pour me retrouver dans la forêt. Et comme il fait nuit assez rapidement, ils ont mis des lumières dans la forêt. Du coup ce soir, à peine arriver à l'hôtel, j'ai pris mes skis et je suis parti faire 10km. Ben c'est vachement agréable de faire du ski la nuit : pas un bruit, seul. Quand je me suis retrouvé sur une hauteur en surplomb de la ville, j'ai pris une petite pause pour profiter. Un peu plus tard je me suis aventuré sur une piste qui dont les lampes étaient hors d'usage, du coup j'ai fait 2km au clair de lune. Comme le dit la pub, ca n'a pas de pris, pour le reste, j'ai la carte bleue de la boîte !

09 février 2008

C'est les vacances en France

Ca se remarque, j'entend parler encore plus francais que d'habitude dans les rues. Je passe à proximité des lieux les plus touristiques tout les jours, c'est pour ca.
Sinon mon entrainement en ski de fond continu, 30km aujourd'hui.

14 janvier 2008

Ski de fond à Vemdalen

Les deux derniers week-end, j'ai été faire du ski à Vemdalen. Pour rappel, j'y étais il y a un peu plus d'un an, pour une première sortie sur ski de fond depuis bien longtemps. Comme je ne vais pas raconter 2 fois la même chose, je vais seulement raconter le dernier week-end.
Jeudi soir, soirée chez Björn sur le thème "Japon". En gros, soupe miso et sushi. Au cours de la soirée, discussion sur les plans du week-end. J'essayais d'aller faire du ski, mais pour cela il me fallait une voiture (cause les endroits où je peux squatter ne sont pas forcement au pied des pistes). Vers 21h, un consensus fait surface autour de l'idée de louer un minibus pour 8 personnes et de partir le lendemain.
Vendredi soir, 17h, je suis à la maison, prêt pour le départ. Le bus arrive 10mn plus tard. Le temps de récupérer tout le monde, nous quittons Stockholm à 18h. Le trajet se passe bien (pas de rennes, pas de neige (du moins pas dans l'air)) et relativement vite : à minuit, les sacs de couchages sont sûr le lit, le réveil réglé.
8h samedi matin (pas idée de se lever si tôt le week-end), tout le monde est debout en direction du petit-dej. Départ vers 9h15, après avoir préparé quelques mackor pour le midi. Et 20mn plus tard, nous partons vers les sommets, les skis aux pieds.
Les 5km de montée se font sous un ciel relativement bleu, avec un beau paysage tout blanc, les montagnes et les vallées se disputant la vue. Jusque là, nous suivions un chemin plus ou moins bien tracé (4km de pistes, 1km à la suite d'un scooteur). La suite est un peu plus sauvage. Surtout qu'au bout de 2km, nous nous rendons compte que l'on a manqué le chemin voulu. Qu'à cela ne tienne, la neige c'est de la neige, tant qu'il y en a, on ski ! 3km dans une forêt dont la moitié des arbres sont sous nos skis avant de retrouver le marquage du chemin recherché. Ce qui soit dit en passant, ne nous facilite pas la tâche : il y a toujours autant de poudre. Mais au moins on sait que l'on est à 2km de la cabane où l'on a prévu de déjeuner. Et ça monte encore, le groupe s'étire. Au bout d'environ 2km, on arrive au sommet d'une bosse, et on voit que le chemin continue encore sur une autre bosse. Oui mais il fait faim maintenant ! Mais que vois-je en contre-bas, la cabane ! Youpi (et une chute, une chute ; dur les descentes dans la poudre). La cabane est déjà bien occupée par un groupe de scootistes qui ont pris dans les réserves de survie pour se faire un feu. Discutable, mais agréable de manger au chaud.
L'aprèm est un peu plus tranquille. 7km de descente sur une neige vierge, suivis de 2km de pistes plates. Nous faisons un peu la course, je ne suis guère convainquant dans mon essai d'explication pourquoi mes skis ne glissent pas. Il est bientôt 15h, il reste au mieux 40mn de jour, quoi de mieux pour partir faire 10km une piste ? Le plus vite possible s'entend (le truc est que je suis parti avec Anna et Anna qui voulaient faire 5km mais au final en ont fait 7,5, du coup j'ai fait mon tour seul). Je ne sais pas combien de temps ça a pris, mais il ne fallait pas rester trop longtemps après tout de même, je commençais à ne plus voir bien loin.By Björn
Rassemblement au bar, un tour à Ica et retour à la maison. Certains préparent la soupe, d'autres coupent le bois, moi je fais une sieste :-) Très bonne soupe (qu'est ce qui peut ne pas être bon après une journée à -10 ?), mais le dessert nécessite une petite préparation. La (plus) sportive du groupe propose d'aller faire un tour sur la piste éclairée à 5km de là. Je suis le seul à répondre positivement, le plan change donc pour lampe frontale et chemin quelque part dans les bois. Evelina ayant manquer quelque peu les cours de CO (ou alors à choisis l'option courir d'abord, réfléchir ensuite), on revient après 6 ou 7km dans les bois dans par une nuit sans lune (et -12). Le dessert à un gout de trop peu, s'en suit une partie de cache-cache inversé (une personne se cache dans la maison, les autres le cherchent ; si quelqu'un le trouve, il se cache avec, au même endroit). C'est un spécialiste des grottes qui gagne le grand prix, après s'être caché sous l'évier de la cuisine (un bon 1/4h pour trouver).By Björn
Dimanche matin, 7h30, réveil. Ouin, je veux dormir encore !! Mais il faut faire les sacs, bouffer, préparer la bouffe. Et faire le ménage, farter les skis, remplir la voiture. Le tout en somnolant pour garder le maximum d'énergie pour les pistes. L'efficacité étant de mise, tout le monde est près à 9h20. Presque un miracle.
Arrivés à la station, tout le monde prend le même chemin pour démarrer. Mais au bout de 2km, 2 personnes manquent à l'appel, ayant choisi ce jour là de ralentir le rythme pour raison de survie. La leur, cause la mienne du coup est en péril. Les péripéties de la veille pèsent lourd dans mes jambes, du coup je suis un peu fatigué. Surtout que le départ propose une montée de 4km, pas l'idéal pour s'échauffer. Mais qui dit montée dit descente. Anna en tête, tout le monde suit plus ou moins la trace. Ben vi, c'est plus rapide mais c'est tellement plus marrant de faire sa propre trace :-) Mais jusque là nous suivions un marquage. Arrivé en bas Björn propose de grimper sur un col pour profiter de la vue de l'autre coté. Bonne idée, mais il n'y a personne qui soit passé sur ce chemin depuis quelques semaines. La montée s'en trouve bien plus sportive, la vue superbe par un temps clair et la descente sans risque : en cas de chute, il y a un énorme tapis de neige, même sous les arbres (où le même Björn trouvera le moyen d'aller se vautrer).By Björn
Retour sur le chemin, déjeuner, et longue traversée d'une plaine. Une personne nous a devancé dans la matinée, le trajet se fait élégament, en profitant bien de la glisse, sur une bonne dizaine de kilomètre. En chemin on apercoit de l'autre coté d'une rivière nos 2 comparses, échanges de signes et gueleument de bonne route, nous continuons jusqu'à rattraper un piste damée. Un peu avant je trouve la bonne idée de faire prendre un bain à mes skis. Je peux le dire, les skis mouillés, ca n'avance pas.By Björn
Arrivé sur la piste damée, la course commence. Nous avons 6km pour exprimer encore plus la glisse des skis. Evelina en tête, sans forcer. Je commet l'erreur de vouloir me découvrir, perd une minute que je n'arriverais pas à récupérer. Au bout de la piste, bien fatigué, le soleil s'est déjà caché derrière les montagnes, nous nous posons dans un hotel luxueux en attendant que d'autres viennent nuos chercher en voiture.
Ensuite 6h de route pour redscendre à Stockholm, en attendant la prochaine fois.

PS: je voulais raconter ce week-end, mais il semblerait que d'un point de vu littéraire, je rame un peu. Je ferrais mieux la prochaine fois.
PPS: toutes les photos sont de Björn Söderbergh.

02 janvier 2008

Calendrier vélo

Les ceuces qui sont passées nous voir en 2007 ont pu admirer le superbe calendrier que nous avions dans l'entrée sur lequel nous marquions les kilomètres parcourus chaque jour. A vélo les kilomètres.
Au bout d'un an, sur la dernière page, nous avons droit aux félicitations du jury :
"Tu as choisis tes horaires, tu t'es faufilé dans les bouchons et n'as pas attendu le métro, et tu n'as pas eu a chercher de place de parking et pas eu besoin de marcher 500m jusqu'à la porte. En même temps, tu as diminué tes frais d'essence et de parking. Même si l'hiver et les jours de pluie tu as choisi de prendre les transports en commun, tu as économisé quelques billets tout en t'amusant sur ton vélo. En plus, tu as fait de l'exercice. Si tu as pédalé 1/2h pour aller au boulot 5 fois par semaine, tu as bruler l'équivalent calorifique de 11kgs de graisse sur un an. Pas si con de les laisser sur la piste cyclable !"
Et maintenant, le résultat. En fait, on a pas pédalé tant que ça je trouve, mais c'est toujours ça.
Anna : 3137km
Sylvain : 3161km
Au bout d'un an, la différence est d'environ un aller-retour au boulot avec un p'tit crochet pour aller voir un copain. Mon prix : un gâteau au chocolat, qui est dans le four maintenant.

01 janvier 2008

MF

La nuit dernière, comme beaucoup de gens de part le monde, j'ai fété le passage à la nouvelle année. Sur une île, dans le sud de Skärgården, le maître des lieux avait fait chauffer un grand tonneau d'eau de mer. Il s'en est fallu de peu (20 mn) pour que tout le monde s'endorme dedans avant l'heure fatidique. Le plongeon dans l'eau non-chauffée à fait un choc.
Or donc par la suite, nous avons dansé. Parce que l'ambiance était un peu pateuse, notre dj a sorti les cds festifs. Edith Piaf était du lot, comme souvent, mais une autre artiste francaise est aussi passée, me rappelant un p'tit Naurel, qui est encore en vie cause son message sur msn change. Donc pendant les 3-4 mn de la chanson, j'étais reparti vers d'autre nouvel an, d'autre fêtes, à une autre époque. Snif.
J'ai aussi eu le droit à un feu d'artifice dans le jardin, une recette de dessert à base de lait concentré sucré cuit pendant 3h, un autre bain à 4h du mat' avant d'aller se coucher. Bien amusé au final.
J'espère que toi aussi.