03 décembre 2009

Noyel listan

Suite aux demandes de mon papa j'écris ma lettre au père noyel.
"Petit papa noyel, j'ai froid aux pieds et en plus ils sont mouillés. Une jolie paire de bottes pour aller dans les bois (et non dans le jardin, ça j'ai déjà) ne serait pas un mal. Ensuite pour éviter de rester bloquer sur les falaises il me faudrait des friends, coinceurs et hex. Pour porter ça j'ai déjà une remorque à vélo. Mais je n'ai pas de pièces de rechange (axes et pin de blocage). Et pour pédaler, je ne peux pas choisir entre mes bottes et mes chaussures de vélo. Des pédales double face seraient intéressantes.
Une fois a la maison, je veux faire un gateau. Je cherche le beurre, dans son papier pas beau. Un beurrier serait plus classe. En mangeant le gateau, une tasse de thé. Anna aime bien un nuage de lait, mais n'a pas de pot pour cela. Non plus n'avons nous de carafe à eau.
Pour rendre le salon plus "mysigt", je cherche des abats-jour comme sur la photo du manège à eurodisney. Plusieurs au plafond, ça peut faire bien. La lumière ne sera peut être pas assez forte pour jouer au nouveau jeu que je ne saurais recevoir.
Tout ça parce que j'ai été un gentil garçon cette année. Comme toutes les autres années avant.

27 novembre 2009

Citoyen alternatif

Il y a des jours, j'arrive à me dire que je vis un peu comme il faut. J´Le matin, je pédale pour aller au boulot, comme je ne travaille que 35h par semaine, à midi je rentre. En arrivant à la maison, un courrier de JAK m'attend. JAK étant une banque un peu particulière ne connaissant pas l'intérêt, ni sur les économies, ni sur les emprunts. Pendant que je lis ce courrier, ekolådan arrive: un carton de légumes écologiques, produit pour la plupart dans la région de Stockholm (j'ai du mal à croire aux avocat locaux, mais salades, oignons et autres marchent très bien).

Heureusement dans mon courrier j'ai aussi un avis pour un paquet contenant un cable hdmi pour aller du nouvel ordi à mon video-proj. Pas que bien non plus, faut pas exagérer.

Et sinon, il y a des photos sur mon blog photo.

29 octobre 2009

C'est dur la meteo

Il ne fait pas regarder la météo le matin et comparer la Suede et la France. Les 10 degrés de différences font mal.
Les premières gelées sont passées fin septembre.

17 octobre 2009

Tjurruset

Dans la grande tradition familiale, il m'arrive de courrir. Et tradition oblige, ça ne se fait pas sur piste ou sur route, mais sur chemin de terre.
Hier matin un copain m'envoi un mail pour me proposer de prendre sa place (à la suite d'un déménagement il a le dos en compote) dans un cross un peu particulier, tjurruset, la course des taureaux. Toujours partant pour l'aventure, j'accepte l'offre, dépoussière mes chaussures et pars courir un peu. Ça fait bien 6 mois que je ne suis pas parti courir.
Le lendemain, je me présente au départ, fier de mes 5kms d'entraînement.
L'idée de la course est d'imaginer que l'on fait parti d'un groupe de taureaux qui s'est echappé du champ et cherche à partir lepkus loin possible. Mais au final on tourne en rond et après 10km, on revient dans le champ. Il faut aussi savoir que les taureaux ont peur des voitures, et évitent les routes. Le reste du temps, ils suivent tant bien que mal les chemins, mais ne se posent pas trop de questions si il y a une rivière ou un marais. Ils foncent tout droit et traversent.
La course commence donc par un kilomètre vallonné dans le sable, suivi par quelques kilomètres a travers les bois, monter sur des rochers, descendre dans la boue, sauter au dessus des troncs, traverser une rivière et deux marais, suivre des chemins à peine assez large pour un taureau et finir de retour dans le sable.

A la fin il y avait un peu plus de 280 taureaux devant moi. Et 3000 derrière.

Quelques photos du site officiel: http://www.marathon.se/bilder/bilder10.cfm

Chutney aux pommes

Ingrédients:
1,5 kg de pommes vertes (type Granny Smith)300 ml de vinaigre de cidre1 c.a.t. de poivre
450 g d'oignons350 ml de sucre
500 ml de raisins secs1 c.a.s. de moutarde1 c.a.t. de gingembre

 

Éplucher les pommes; enlever le coeur et couper en gros dés;
Dans une casserole, mettre tous les ingrédients; porter à ébullition et laisser frémir 2 heures ou jusqu'à ce que le liquide soit presque tout évaporé;
Dès que le mélange commence à épaissir, remuer fréquemment pour que le mélange n'attache pas;
Le mélange doit bien garder sa forme quand on le prend à la cuiller;
Verser bouillant dans des pots.

14 octobre 2009

La tente est gelée

Sur l'extérieur. Dedans une bougie brule. J'ai sorti mon bon vieux gros sac de couchage et mon tout nouveau petit tapis de sol. Mes pieds se réchauffent, après les quelques heures au bord du feu.
Ce soir je ne rentre pas a la maison. Avec un collègue je suis parti du boulot direct dans les bois. Le sac sur le dos, il nous restaient une demi heure avant nuit. Nous avons planté la tente une heure plus tard.

Il y a des choses que l'on n'ose pas faire souvent, mais c'est pourtant un grand plaisir de le faire.


Lever de soleil sur la prairie gelée

Le Claes qui sort de la tente, blanche de givre

20 août 2009

Oallavággihytta - Vomtiden

4ème jour. Le réveil se fait dans une vallée de pierre où l'homme ne semble pas avoir sa place. La rivière et ses affluents ont laissé des marques partout, de gros blocs de rochers se superposent tandis que les névés déversent leurs derniers flots.
Il fait beau et nous partons pour le refuge de Hunddalen. Le chemin s'élève lentement au dessus de la vallée nous montrant que l'emplacement choisi la veille était bien le dernier avant 5km. Mais ces nouveaux emplacements, placés en surplomb du Carrefour des vallées de Hunddalen et Oallavággi laissent apparaitre des petits ruisseaux, des vasques pour se baigner, protéger du vent.
Nous descendons ensuite vers le refuge. Notre carte, éditée il y a 5 ans, ne montre pas le barrage qui a été construit. C'est déjà le second depuis que nous sommes en Norvège. De petits barrages hydroélectriques, aptes a alimenter une centaines de maisons sur la côte. Et leur assurer l'eau toute l'année.
Dans la descente nous croisons 4 personnes, perdons le chemin mais suivons les marques rouges jusqu'au gué. Lequel est le plus profond du voyage, peut-être 1m par endroit, en eau calme, sur 30m de large. Heureusement qu'il y a des rochers émergeant au milieu pur se réchauffer.
Le refuge est encore une fois très propre, moderne. Mais compte tenu de l'heure, inoccupé. Nous continuons vers le fond de la vallée où l'on voit une cascade. D'ici là, 4km dans une vallée alluviale, avec des îles plus ou moins humide et un chemin tranquille.
La pause déjeuner se fait après le dernier passage gué selon la carte. Nous laissons ensuite les sacs pour faire une excursion sur un haut plateau et en profitons pour passer notre plus haute altitude, 1200m. De là haut, les pieds dans un lac qui se vide par une cascade, nous apercevons l'Atlantique ! Rombaken et Beisfjörden. Dans notre dos les sommets à 1500m d'altitude. Häftig en suédois.
Nous redescendons, reprenons les sacs et nous dirigeons vers la cascade déjà citée. Le chemin s'élève. Nous rencontrons un mec qui est parti a l'arrache de Narvik avec en guise de carte un schéma du coin. Et pas trop de nourriture. Bonne chance, surtout quand 20mn plus tard Anna trouve un sac de raisins-chocolat qu'il a du perdre en passant. Il nous avertit d'un passage difficile avec un glacier.
En haut de la cascade, un lac, sans la moindre plage. La pente la plus douce doit être à 30•. Et à 200m devant nous, le glacier qui tombe dans le lac. Stop, observation des possibilités. Soit nous montons au dessus du glacier, tout au moins a un endroit plat. Ce qui parait nous donner 500m de montée gratuites. Soit nous suivons les marques, descendons jusqu'au lac e remontons de 100m sur la glace, bien penchée, en août donc de solidité discutable. Nous partons droit. Arrivé au glacier, il y a une fracture du a une falaise de 10m de haut. Le long de la falaise, humide du glacier au dessus, il y a un passage de 40 à 60 cm de large. Qui monte d'abord, puis redescend. Le glacier inférieur recouvre ce passage une première fois. Je baisse la tête, passe sous la glace, ressors 10m plus loin. Un autre passage du même genre. Le sac ne passera jamais là dessous. Et si il tombe, il glisse sous le glacier, sur une distance inconnue. Au pire le fond du lac. De plus mon chemin descend, suivant la falaise, vers le lac. Une sortie possible dans une faille (en espérant qu'il n'y est pas plus de glace au-dessus) est atteignable en montant sur le glacier. Anna s'y colle et lentement suis les traces de rennes. Ça semble tenir, pas trop de glissades. Nous faisons le retour tout les deux sur la glace, sans assurage de quelque sorte. Si l'un tombe,l'autre est seul. Anna porte les sacs de couchage, moi la tente. Nous prenons nos sacs et nous lançons sur les 100m de glace. Commentaire d'Anna : c'est plus facile de faire une trace, ça tient mieux qu'au troisième passage. J'en profite pour commencer a glisser, 20cm, 1m, 2m. Je plante les mains dans la neige, je m'arrête. Toujours debout, je continue, atteint une partie un peu plus tassée, marche, arrive au bout, sort tranquillement du glacier pour ne pas glisser en dessous, monte la faille. Ça, c'est fait.
Nous avons maintenant devant de grandes plaques lisses, de plusieurs dizaines de mètres de long. Très glissantes quand elles sont humides, je teste, mais très joli. Un peu plus loin, un chouillas plus bas, avec vue sur l'Atlantique, un espace herbeux, le seul à 2km à la ronde, protéger du vent, plat. 10m en dessous, un petit lac, parfait pour le bain et la vaisselle. Pas un seul moustique, ouvert plein ouest avec le soleil qui descend. La plus belle vue du voyage.

18 août 2009

Unna Allakas - Oallavággihytta

Les moustiques sont partis vers de nouvelles aventures, nous nous séparons des 3 compagnons de route trouvés l'avant veille. Ils continuent vers Kungsleden, nous partons vers la Norvège. Notre routine pour plier les affaires nous fait lever le camp un peu avant eux et 20mn plus tard nous passons la frontière. Nous sommes a 20 km de la route la plus proche, mais la frontière est tout de meme marquée sur les rochers peints en jaune.
Encore un peu et nous atteignons le premier lac de ce pays, Cunojávri, avec une très jolie plage. Ne serais-ce pour l'isolement cela pourrais tout a fait être une plage d'une station balnéaire. Nous faisons le tour du lac et atteignons le premier refuge. Pas de gardien ici, a la différence du voisin, mais des cabanes fraiches, propres, lumineuses, avec des bouilloires électriques, plaques, four. Et d'après les suédois croisés là, moins cher. Bon à savoir le jour où nous fatigueront de la tente. Nous repartons ensuite plein nord. La carte indique de nombreux cours d'eau en provenance du massif surplombant, voire un marais. Mais rien de tout cela sous nos pieds. Il fait chaud, sec. Heuresement car les norvégiens ne mettent pas de planches pour faciliter le passage, comme le fait son voisin. A midi (enfin, à l'heure du dejeuner) nous atteignons le lac Sealggajávri et en profitons pour prendre un bain à quelques distances du chemin.
Notre route continue sans emcombre jusqu'au refuge Oallavággihytta où nous croisons un couple expérimenté qui part pour deux semaines. S'en suit le gué le plus long du parcours, bien 50m de large, mais janais plus haut que mi-mollet. Froid ! Et cela est la fin de l'étape, car une place s'offre à nous tout de suite pour planter la tente et il ne semble pas y en avoir d'autres avant quelques kilomètres.

17 août 2009

Stuor Kärpel - Unna Allakas

La tente commence à être un peu trop chaude, le soleil tape déjà depuis quelques heures. Je sors la tête du sac de couchage, il est un peu plus de 8h. Rampe hors de la tente, grommèle un vague bonjour aux voisins. Au menu du petit dèj, grött avec de la confiture de myrtilles. Et thé. Un peu de sucre pour l'énergie, d'eau pour l'utiliser et de fibres pour caler le ventre. Nous repartons tout les 5 vers le refuge d'Unna Allakas, à un rythme tranquille.
Le chemin du jour mixe une route hivernal, marquée par de grandes croix rouges placées sur des poteaux tout les 50m, et une route estival qui évite les passages trop humide ou trop chaotique, vaguement pas trop marqué. Juste une question de feeling. Qui fait que plusieurs fois, les autrichiens et Claes suivent les croix alors qu'Anna et moi suivons d'autres traces. Il y a peu de chances de se perdre, nous avançons dans une vallée encaissée. Mais les traces estivales, même si elles s'écartent un peu de la rivière, sont souvent plus facile et plus rapide, ce qui nous offre des pauses de temps à autres. En plus de fait que le collègue a chargé son sac un peu trop et avance moins vite.
Pour le déjeuner, nous nous posons en surplomb de la vallée, avec un fantastique lac bleu glacial sous nos pied, et un autre plus petit, moins profond, sur notre droite dont nous profitons pour prendre un bain en même temps que nous faisons la vaisselle.
Quelques passages de gué qui demande d'enlever les chaussures, une montée à 1050m qui sera notre point le plus haut en Suède, et descente vers le refuge. Et là, surprise, un nuage de moustique vient nous accueillir ! Il reste 5km avant le refuge, 350m plus bas, et une quinzaine de moustique sur chaque épaule. Sans parler des jambes, bras, figure, ... Il fait trop chaud pour avoir des manches longues, trop chaud pour avoir un pantalon. La descente se fait sans pause de plus de 30s, et les kilomètres semblent interminable. La compagnie volante est un peu plus légère au refuge, à coté duquel nous plantons les tentes, mais le repas se ferra tout de même debout, en essayant de perdre les diptères par de savant détour entre les piquets de tente. Mais le mal est fait : certaines jambes sont méconnaissables, d'autres épaules ont doublées de taille. Faut espérer que ce ne sera pas comme ça tout le voyage.

Katterjåkk - Stuor-Kärpel

Après 3 jours de festival à Näsåker (3ème fois que je vais à Urkult, qui est un anagramme de kultur), quelques heures d'attentes à Långsele (petite station de train perdu au milieu Ångermanland, qui est déjà une région perdue au milieu de la Suède), une nuit et quelques autres heures dans le train, nous approchons de Riksgransen, point de départ de notre rando.
"Nästa station, Katterjåkk. Avstigning på höger sidan" dit la voix dans le haut parleur. Sortie express de la carte pour voir que Katterjåkk se trouve 2km avant Riksgransen et est encore mieux pour nous. Rassemblement express des affaires, des chaussures, des vestes, du pique-nique, bref de tout ce que l'on a pu sortir des sacs pendant les 14h passées dans le train.
Sur le perron, nous sommes seuls. Le train s'en va. D'un coté de la voie, 4 ou 5 maisons, dont la station, fermée. De l'autre un chemin qui se perd parmi les arbres bas, et un peu au-dessus des remontées mécanique, nous rappelant qu'il peut faire froid. Un tunnel piéton est prévu, avec les panneaux indiquant les distances des refuges les plus proches: Riksgransen, Abisko, Unna Allakas. Nous partons en direction de ce dernier, 37km au sud.
Le soleil est haut dans le ciel, il est 14h, ciel bleu, nous partons en chasse. En effet, Claes, un collègue de boulot, a pris son déjeuner près d'un lac que nous passerons une heure plus tard. L'objectif est clair : le rattraper (lui et ses 2 autrichiens), pour planter la tente. Le chemin monte tranquillement, 300m au total sur cette journée (plus quelques montées-descentes, mais rien de bien méchant). Pour ce premier jour de marche, les pauses sont courtes et le pas alerte, nos bouteilles se remplissent au flot de la rivière que nous suivons tout le temps. Parfois nous passons autour d'un lac (où les suédois ont descendu un avion allemand l'hiver 42), parfois dans une vallée étroite, parfois dans un chaos de rocher. Nous avançons a un bon rythme, jusqu'à ce que, vers 17h30, 3 personnes apparaissent sur un rocher. L'un deux enlève son chapeau, découvrant des boucles blondes : objectif atteint. Présentation avec les autrichiens, et le chemin continu à 5. Un peu plus tard, au passage d'un chapelet de lac, nous trouvons une zone normalement humide mais asséchée par l'été, suffisamment vaste et plane pour 3 tentes.
Diner sur la cuisine de camping, le soleil descend lentement, et les nuits dans le train étant ce qu'elles sont (sans couchette, on dort peu), je m'endors rapidement.

Pour ne pas oublier ma rando

Arrive une petite description de mes étapes de montagnes (et peut être des étapes de bus si j'ai la force).

16 août 2009

Mousse au chocolat

Recette pour 4 personnes.

Ingrédients:
4 ou 5 oeufs100g de sucre
60g de beurre250g de chocolat
1 pincée de sel

Séparer les blancs des jaunes. Mélanger les jaunes avec le sucre et battre les blancs fermemant. Ajouter une pincée de sel si nécessaire.
Faire fondre le chocolat dans le beurre puis mélanger avec les jaunes.
Incorporer les blancs au tout, délicatement.
Laisser reposer 3 ou 4 heures au refrigirateur

13 août 2009

Hurtigruten

Des nouvelles de l'Atlantique Nord.
De passage sur la célèbre (pour ceux qui ont un peu regardé le tourisme en Norvege) ligne de bateau Hurtigruten, j'informe les gens qu'il pleut. Dans les Lofoten, il fait beau entre les averses. Environ 15mn toutes les heures. Le truc est juste de savoir faire du stop a ce moment là, ou alors trouver un rocher dans les montagnes pour s'abriter dans les autres moments.
Sinon c'est très impressionnant ces montagnes qui tombent directement dans la mer. Ca doit être super pour le ski de rando l'hiver. Mais il faudra penser a planifier le voyage un peu plus, cause bon, les rorbu, ils sont tous occupé sinon. Et à la différence de la Suède, ils n'ont pas de sauna ici.

07 août 2009

C'est les vacances, c'est la transumance

Enfin, c'est ce que l'on pourrait croire. En tout cas j'ai traversé des montagnes, franchi des rivières, monté des cols et passé des glaciers. En gros je me suis baladé de Riksgransen à Beisfjord, en passant par Unna Alakas et Hundalhytan. 5 jours sous un grand soleil (les bras brulent un peu, je viens juste d'acheter la crême solaire pour la suite du voyage), avec des nuits fraîches, des baignades guères plus chaudes. Mais ce soir je suis à Narvik, et demain direction les îles Lofoten.

01 juillet 2009

Cuisine, c'est pour bientôt

Bon, il me manque les plans de travail, les plaques de verres qui vont aller sur le mur, les lampes et les plintes. Mais le principal est là. Le carrelage et les joints sont posés, les meubles sont arrivés. Reste encore à les monter (il n'y a que 130 paquets, c'est rien voyons).

Un truc auquel on ne pense pas trop, sauf quand on se dis que l'on va tout mettre dans la remorque, c'est le poids. Au final, sans la vaisselle ni la bouffe, ni les murs ou le pafond, la cuisine pesera près d'une tonne. Ca en fait du matériel. Il a bien valu produire tout ca. Et malgré tout, ca fait toujours quelques couronnes au kilo.

Pour info, il n'y à guère que 60kgs de la cuisine qui auront voyager en vélo.

28 juin 2009

Baignade


Ce mois-ci, Sylvain s'est baigné. Dommage pour les invités, le soleil s'est fait attendre. Mais maintenant il y a un bon mêtre d'eau à 22 dans les lacs.

Point rouge = lieu de baignade dans les 30 derniers jours,

18 juin 2009

Encore un tour

Le pendeltåg. Une grande joie. Comment font les gens pour s'asseoir tout les jours dans les transports en commun ?
Depuis le début de la semaine c'est la 3eme fois pour moi, et mon vélo me manque. Mais j'ai un peu la flemme de faire 40 bornes aller sur les pedales. Il n'empêchent, etre dehors, au soleil ou sous la pluie, ne pas attendre, ne pas être controlé, ne pas être entassé. J'ai pourtant pas mal de collègues habitant en ville et prenant le métro. Les même
qui le soir vont dans une salle de gym.
Pour ceux qui habitent plus loin, c'est toujours mieux que la voiture. Mais poirqui habiter si loin. Pour avoir une maison. Je ne vais pas parler d'urbanisme, mais bon.
C'était le râle matinal du Sylvain dans le train.

15 juin 2009

Etymologie

D'où vient le mot pirate ? Étant breton, j'ai souvent entendu parler des pirates, corsaires et autres flibustiers. Il y a quelques temps la trilogie des Caraïbes a remis ce glorieux métier au goût du jour et dernièrement les suédois si sont mis. J'explique.
Dans pas mal de pays, de l'Espagne à la Finlande, les partis vert ont gratté tout plein de voix lors des dernières élections. En Suède aussi (au grand dam de la gauche). Mais ce qui a marqué les médias c'est l'obtention d'un siège par le parti pirate (piratpartiet). Il milite contre les trucs genre Edwidge, sur-surveilance et autres big brother. Je laisse ailleurs la discussion si ce parti mérite d'être à Bruxelles et revient à ma définition.
Pour moi ce terme vient de l'attaque du caboteur de luxe du sieur De la Flêche qui en 1386 naviguait au large des côtes marocainnes. Et se fit attaquer. Les assaillants étaient peu nombreux mais efficace et ont nettoyé le bateau en un temps record. Le sieur de la Flêche et son équipage étaient terrorisés par la laideur des assaillants. D'efficacité et d'esthétique comparables à des rats, les 4 marins, dont nain, reçurent leurs surnoms d'un hôtes du sieur, féru de mathématiques et de biologie : pirates.

13 juin 2009

Morotskaka

Reclamé à corps et à cri par mes visiteurs, la recette du gateau à la carotte.

3 bonnes carottes
50g de noix
2 oeufs
2dl de sucre
Un peu de canelle et de gingembre
1 càc de sucre vanillé
1 càc de levure
2dl de farine
2dl d'huille

Je triche, j'ai un mixer. Donc je fais comme ceci.

J'épluche les carottes, les coupent en gros morceaux et les met dans le mixer avec une lame coupante et les noix. Je mixe 30s et je change de lame, pour mélanger plus tranquillement.

Je rajoute les oeufs et le sucre, mélange. Je rajoute la farine, les épices, le sucre vanillé et la levure, mélange. Je rajoute l'huile et mélange jusqu'à obtenir une pâte homogène avec des morceaux de carottes encore distinct.

Om met le tout dans un plat au four à 175deg pendant 45min.

Glacage (le meilleur)



100g de fromage filadelphia (aucune idée de comment ca s'appele en francais en fait)0,5dl de sucre glace
1 càc de jus de citron

Mélanger le tout dans un bol et étaler avec une large spatule sur le gateau cuit.

Bon Slurps à tous.

03 mai 2009

Point météo

Pour info, il reste encore de la neige à Stockholm. Pas de poudreuse il est vrai.
Assez spé quand la veille j'ai grimpé en t-shirt et short.

29 avril 2009

Premium

L'état suédois à décidé une reprise des vieilles voitures si l'on achète une  nouvelle. En dehors du fait que je n'ai pas de voiture, et ne peux donc pas profiter de cette reprise, je m'insurge (oui, il faut bien que j'utilise mon vocabulaire francais parfois, donc je m'insurge).
1500€ (je convertis grosso-modo, ca rend la lecture plus facile). C'est ce qui est proposé. Ca fait tout de même pas mal de sous pour de la ferraille (à défaut de ferrari). Dans le même temps je recois dans ma boîte aux lettres un prospectus de la mairie qui m'explique comment réduire ma consommation d'énergie dans mon foyer. Donc d'un coté l'état qui encourage à la consommation de voitures, de l'autre la mairie qui incite à réduire sa consommation d'énergie. Je dois dire que ca ne passe pas très bien ensemble.
Pourquoi proposer une telle mesure ? Il y a dans le pays deux compagnies, de taille conséquente, répondant aux noms de Saab et Volvo. Comme il a été décidé cet hiver de ne pas renflouer les caisses de ces compagnies, mais qu'il faut tout de même sauvegarder les emplois (la baisse du nombre d'emploi, en volume, est environ la moitié de ce qui se passe en France, pour un pays 7 fois moins peuplé), pourquoi ne pas incité ceux qui le peuvent encore a acheter une voiture. En espérant qu'ils choississent des suédoises, même si ce ne sont pas les moins chers ni les moins polluantes (il y a tout plein de discours, d'articles et autres greenwashing sur les voitures "vertes"). Car l'UE interdit le protectionnisme, donc rien ne dit qu'ils ne vont pas acheter des voitures francaises (même si ces voitures n'ont pas trop la côte ici, trop petites, trop fragiles).
C'est vrai qu'il n'y a aucun moyen de créer des emplois dans ce pays en crise. Il n'y a pas de voies ferrées à construire, de tunnels à creuser (Citybanan à Stockholm, équivalent à Göteborg), pas de manque d'éoliènnes (1500 unités doivent être montées à Piteå dans les 5 ans, plus de nombreux projets ici et là), pas de commandes de trains pour Bombardier.
Et pourquoi promouvoir des transports adaptés à la vie en ville (25% de la population à Stockholm, 10% à Göteborg, autant à Malmö, et cela juste pour les 3 plus grandes villes, autant dire que la pluspart vivent en ville), peut-être écologique (on peut revé) quand on peut pousser la voiture sur le devant de la scène ?
J'attend avec impatience la reprise de 100€ sur mon vieux vélo.

26 mars 2009

Pryllar

Jour faste que celui d'aujourd'hui : 2 nouveaux "pryllar" sont entrés en ma possession.

L'un coûte environ 4000 kr, l'autre 5500 kr. Ce ne sont donc pas des toutes petites choses. Mais bon, j'en avais commandé un il y a  2 semaines, j'ai recu l'autre gratuitement.

Comme indices, l'un est high-tech, l'autre loisirs. L'un est utile, l'autre peut l'être. J'ai mis une heure avant d'arriver à utiliser l'un, 3h pour l'autre.

Qu'est ce que c'est ?

13 mars 2009

Neige

"Neige, neige, rentre en Norvège !" dis la chanson. Mais moi je veux bien qu'elle reste en suède. Il y a neigé lundi et mardi. Pas suffisamment pour sortir les skis sans risques, trop pour sortir les patins. Et pas assez humide pour faire un bon bonhomme de neige (ce qui fait que l’existant n’existe plus).

Aujourd’hui, grande chaleur, déjà 2deg à 8h du mat, grand soleil. Au moins les routes et pistes cyclables sont dégagées. Mais ca me reveille aussi à 6h à travers les persiennes.

Et pendant ce temps, Anna ski à 400km de là. Et moi je vais prendre un marteau et taper sur les murs pour élargir la porte du salon.

07 mars 2009

Une après-midi de fin d'hiver

Il fait chaud. Au moins 2 au dessus de zéro. Depuis une semaine. Du coup, les chutes de neige des derniers jours n'ont pas laissé trop de traces (en dehors du tour de patin qui s'est fait à moitié en marchant parce que les patins n'avancaient pas dans la neige).

Ce qui fait aussi que ce n'est plus aussi drôle d'être dehors : il ne fait pas encore super chaud, la neige et la glace fondent rendant les chemins humides. Du coup, c'est l'heure de commencer les rénovations.

Donc ce matin, j'ai pris un coin du lino dans l'entrée, Anna un autre, et on a tiré. Maintenant il ne reste qu'un peu de colle accroché au béton que l'on s'éfforce de faire disparaître. Le carrelage qui va prendre place n'est pas encore choisi, on ne sait pas encore comment on va faire dans la penderie, mais l'aventure commence, après pas mal de mois de discussion.

21 février 2009

Une après-midi d'hiver

Après un foot endiablé avec un palet sur un étang en bas de chez moi avec les p'tits SchüppAdolphe, un repas léger si ce n'est le dessert, j'ai dis au revoir aux 5 locataires durant les 15 derniers jours de ma chambre d'amis. Ce qui met fin à 1 mois d'occupation quasi continue (ou alors c'est que je n'étais pas là mais au ski).
Profitant du froid ambiant (encore que pour la première fois depuis une semaine le thermomètre était en positif), j'ai pris mes patins et suis parti sur une baie fermée. Point seul, Anna m'accompagnait presque sans peur.
Le point de départ est Brunnsviken, baie sur laquelle nous nous sommes déjà promenés à pied la veille averc nos invités. Entre 600 et 800 personnes font la même chose, la baie étant somme toute longue, il y a encore de la place. Ce que les gens ne font pas, c'est quitter la baie pour le large. Bien entendu, c'est ce que nous faisons.
Pour rejoindre le "large" (nous ne verrons jamais la pleine mer, ca reste l'archipel de Stockholm et ses 10 000 îles), il faut passer sous un pont, et comme sous chaque pont, l'eau n'est pas gelée. Un chemin se trouve le long de l'eau, que nous empruntons. Je le rend une centaine de mêtres plus tard, Anna attendra encore 200m avant d'oser s'aventurer sur la glace. Il faut dire que passer de 800 personnes visibles à 3 traces de patineurs matinaux, ce n'est guère rassurant. Mais à coup de baton dans la glace, j'arrive à la convaincre de la sécurité de l'action, malgré les craquements continus qui se font entendre.
500m sur la glace et Anna s'arrète, ne veut pas aller plus loin. Par chance pour moi, un vélo traverse la baie dans laquelle nous sommes quelques centaines de mêtres devant nous, entre Lilla Skugan et Tranholmen. Et c'est reparti.
Le chemin continu en direction de Lidingö en longeant les berges de Tranholmen, mais après avoir passé une patinoire aménagée, une famille en luge et une faille humide, mon baton traverse la glace. 7cm nous séparent de l'eau liquide, ce qui reste encore suffisant pour avancer. Mais Anna réclame à corps et à cris un retour vers une zone plus sûre. Demi-tour pendant 50m et le chemin continu vers Svanholmen. Le soleil commence à décliner, mais la glace a été fréquentée, ce qui s'avère rassurant. Nous passons donc Skärviken, Sveaviken et Samsöviken avec en point de mire un mec qui fait des allers et retours entre Djursholm et Lidingö.
soudain arrivent de la berge, en courant, téléphone sur l'oreille, deux personnes. Et un peu plus loin devant deux patineurs tentent de s'avancer sur une glace visiblement instable. Pourquoi donc ? Le mec ne faisait pas des allers-retours complets, il cherchait un passage pour sortir. Et maintenant, il est dans l'eau. Autour de nous, 3 personnes ont déjà appelé les secours, et après 5mn, le mec a réussi à se sortir de l'eau. Mais il reste coincé sur un glacon, sans voir de voie pour atteindre la côte. Encore 5mn et arrivent, dans l'ordre, un hélicoptère, un camion de pompiers, un hydroglisseur, une ambulance, les policiers et un second hélicoptère. La glace semble fragile pour l'hélicoptère qui fait du sur-place à 20m au dessus de l'eau. L'hydroglisseur se fait son chemin en cassant la glace et s'arrête à 5m du mec. Un pompier, puis un second se lance sur la glace en tenue imperméable, tombe dans un trou, remonte plus loin, continu son chemin pour faire la liaison entre l'hydroglisseur et le mec.
Bon, ca calme, c'est l'heure de poser les patins et de prendre le bus direction la maison. En plus il va faire nuit.

18 janvier 2009

Patinage

Après un petit échauffement en centre ville sur une patinoire en extérieur avec quelques collègues, une heure à faire des ronds et à s'échanger un palet de hockey, ce week-end j'ai (enfin) étrainé mes patins longue distance.

Ca commence samedi, rdv à 10h, j'arrive à 10h30 et trouve Björn et Evelina en train de mettre leurs chaussures prêt à partir sans attendre plus longtemps. Une jolie promenade de Sickla à Farsta et retour, avec quelques tours sur Järlasjön et Ältasjön. Au total 35km sur la glace, sous un ciel assez bleu, pas de vent. Les patins glissent bien, un peu dur d'aller vraiment vite (passer les 30km/h, je ne maitrise plus l'équilibre), je n'avance pas trop en marche arrière (logique me diras-tu).

Ensuite le dimanche, réveillé par un autre Björn qui veux savoir si je veux patiner. Je laisse passer l'offre, devant servir de guide en ville puis aller faire du patin avec un autre copain. Mais au final je change mes plans, et retrouve in-extremis Björn et sa femme dans le pendeltåg (ils étaient déjà montés dans le train juste à temps, je suis arrivé 30s plus tard). Direction Skogås et un tour sur Dreviken, vent de dos. On continue ensuite sur les lacs de la veille, vent toujours de dos, pour ne pas se fatiguer trop. Je tombe une fois, en essayant d'aller vite en marche arrière, sans graviter. Björn m'imite quelques minutes plus tard, à part qu'il était en marche avant, se faisant mal au genou, ce qui lui permettra de ne pas patiner sur de bons morceaux du parcours (chercher l'erreur).

L'objectif maintenant est de faire d'aller sur un lac de nuit, disons mardi, avec lampe frontale et promenade sous les étoiles.

11 janvier 2009

Vacances finies

Et voili, je suis de retour à Stockholm.

Merci à tous les gens que j'ai vu pendant ces trois semaines, j'étais content de les voir, même en mode "cité de la peur".

Vacances très complête, avec de la ville, de la campagne, de la mer et de la montagne, beaucoup de soleil, de fêtes. Bien.

Je n'ai pas de super anecdote de l'aeroport cette fois-ci, on n'a eu aucun problême à répatir les charges entre les sacs. 

A bientôt pour de nouvelles aventures, et bien venus à ceux qui passeront dans les prochains mois.