Oallavággihytta - Vomtiden
4ème jour. Le réveil se fait dans une vallée de pierre où l'homme ne semble pas avoir sa place. La rivière et ses affluents ont laissé des marques partout, de gros blocs de rochers se superposent tandis que les névés déversent leurs derniers flots.
Il fait beau et nous partons pour le refuge de Hunddalen. Le chemin s'élève lentement au dessus de la vallée nous montrant que l'emplacement choisi la veille était bien le dernier avant 5km. Mais ces nouveaux emplacements, placés en surplomb du Carrefour des vallées de Hunddalen et Oallavággi laissent apparaitre des petits ruisseaux, des vasques pour se baigner, protéger du vent.
Nous descendons ensuite vers le refuge. Notre carte, éditée il y a 5 ans, ne montre pas le barrage qui a été construit. C'est déjà le second depuis que nous sommes en Norvège. De petits barrages hydroélectriques, aptes a alimenter une centaines de maisons sur la côte. Et leur assurer l'eau toute l'année.
Dans la descente nous croisons 4 personnes, perdons le chemin mais suivons les marques rouges jusqu'au gué. Lequel est le plus profond du voyage, peut-être 1m par endroit, en eau calme, sur 30m de large. Heureusement qu'il y a des rochers émergeant au milieu pur se réchauffer.
Le refuge est encore une fois très propre, moderne. Mais compte tenu de l'heure, inoccupé. Nous continuons vers le fond de la vallée où l'on voit une cascade. D'ici là, 4km dans une vallée alluviale, avec des îles plus ou moins humide et un chemin tranquille.
La pause déjeuner se fait après le dernier passage gué selon la carte. Nous laissons ensuite les sacs pour faire une excursion sur un haut plateau et en profitons pour passer notre plus haute altitude, 1200m. De là haut, les pieds dans un lac qui se vide par une cascade, nous apercevons l'Atlantique ! Rombaken et Beisfjörden. Dans notre dos les sommets à 1500m d'altitude. Häftig en suédois.
Nous redescendons, reprenons les sacs et nous dirigeons vers la cascade déjà citée. Le chemin s'élève. Nous rencontrons un mec qui est parti a l'arrache de Narvik avec en guise de carte un schéma du coin. Et pas trop de nourriture. Bonne chance, surtout quand 20mn plus tard Anna trouve un sac de raisins-chocolat qu'il a du perdre en passant. Il nous avertit d'un passage difficile avec un glacier.
En haut de la cascade, un lac, sans la moindre plage. La pente la plus douce doit être à 30•. Et à 200m devant nous, le glacier qui tombe dans le lac. Stop, observation des possibilités. Soit nous montons au dessus du glacier, tout au moins a un endroit plat. Ce qui parait nous donner 500m de montée gratuites. Soit nous suivons les marques, descendons jusqu'au lac e remontons de 100m sur la glace, bien penchée, en août donc de solidité discutable. Nous partons droit. Arrivé au glacier, il y a une fracture du a une falaise de 10m de haut. Le long de la falaise, humide du glacier au dessus, il y a un passage de 40 à 60 cm de large. Qui monte d'abord, puis redescend. Le glacier inférieur recouvre ce passage une première fois. Je baisse la tête, passe sous la glace, ressors 10m plus loin. Un autre passage du même genre. Le sac ne passera jamais là dessous. Et si il tombe, il glisse sous le glacier, sur une distance inconnue. Au pire le fond du lac. De plus mon chemin descend, suivant la falaise, vers le lac. Une sortie possible dans une faille (en espérant qu'il n'y est pas plus de glace au-dessus) est atteignable en montant sur le glacier. Anna s'y colle et lentement suis les traces de rennes. Ça semble tenir, pas trop de glissades. Nous faisons le retour tout les deux sur la glace, sans assurage de quelque sorte. Si l'un tombe,l'autre est seul. Anna porte les sacs de couchage, moi la tente. Nous prenons nos sacs et nous lançons sur les 100m de glace. Commentaire d'Anna : c'est plus facile de faire une trace, ça tient mieux qu'au troisième passage. J'en profite pour commencer a glisser, 20cm, 1m, 2m. Je plante les mains dans la neige, je m'arrête. Toujours debout, je continue, atteint une partie un peu plus tassée, marche, arrive au bout, sort tranquillement du glacier pour ne pas glisser en dessous, monte la faille. Ça, c'est fait.
Nous avons maintenant devant de grandes plaques lisses, de plusieurs dizaines de mètres de long. Très glissantes quand elles sont humides, je teste, mais très joli. Un peu plus loin, un chouillas plus bas, avec vue sur l'Atlantique, un espace herbeux, le seul à 2km à la ronde, protéger du vent, plat. 10m en dessous, un petit lac, parfait pour le bain et la vaisselle. Pas un seul moustique, ouvert plein ouest avec le soleil qui descend. La plus belle vue du voyage.Il fait beau et nous partons pour le refuge de Hunddalen. Le chemin s'élève lentement au dessus de la vallée nous montrant que l'emplacement choisi la veille était bien le dernier avant 5km. Mais ces nouveaux emplacements, placés en surplomb du Carrefour des vallées de Hunddalen et Oallavággi laissent apparaitre des petits ruisseaux, des vasques pour se baigner, protéger du vent.
Nous descendons ensuite vers le refuge. Notre carte, éditée il y a 5 ans, ne montre pas le barrage qui a été construit. C'est déjà le second depuis que nous sommes en Norvège. De petits barrages hydroélectriques, aptes a alimenter une centaines de maisons sur la côte. Et leur assurer l'eau toute l'année.
Dans la descente nous croisons 4 personnes, perdons le chemin mais suivons les marques rouges jusqu'au gué. Lequel est le plus profond du voyage, peut-être 1m par endroit, en eau calme, sur 30m de large. Heureusement qu'il y a des rochers émergeant au milieu pur se réchauffer.
Le refuge est encore une fois très propre, moderne. Mais compte tenu de l'heure, inoccupé. Nous continuons vers le fond de la vallée où l'on voit une cascade. D'ici là, 4km dans une vallée alluviale, avec des îles plus ou moins humide et un chemin tranquille.
La pause déjeuner se fait après le dernier passage gué selon la carte. Nous laissons ensuite les sacs pour faire une excursion sur un haut plateau et en profitons pour passer notre plus haute altitude, 1200m. De là haut, les pieds dans un lac qui se vide par une cascade, nous apercevons l'Atlantique ! Rombaken et Beisfjörden. Dans notre dos les sommets à 1500m d'altitude. Häftig en suédois.
Nous redescendons, reprenons les sacs et nous dirigeons vers la cascade déjà citée. Le chemin s'élève. Nous rencontrons un mec qui est parti a l'arrache de Narvik avec en guise de carte un schéma du coin. Et pas trop de nourriture. Bonne chance, surtout quand 20mn plus tard Anna trouve un sac de raisins-chocolat qu'il a du perdre en passant. Il nous avertit d'un passage difficile avec un glacier.
En haut de la cascade, un lac, sans la moindre plage. La pente la plus douce doit être à 30•. Et à 200m devant nous, le glacier qui tombe dans le lac. Stop, observation des possibilités. Soit nous montons au dessus du glacier, tout au moins a un endroit plat. Ce qui parait nous donner 500m de montée gratuites. Soit nous suivons les marques, descendons jusqu'au lac e remontons de 100m sur la glace, bien penchée, en août donc de solidité discutable. Nous partons droit. Arrivé au glacier, il y a une fracture du a une falaise de 10m de haut. Le long de la falaise, humide du glacier au dessus, il y a un passage de 40 à 60 cm de large. Qui monte d'abord, puis redescend. Le glacier inférieur recouvre ce passage une première fois. Je baisse la tête, passe sous la glace, ressors 10m plus loin. Un autre passage du même genre. Le sac ne passera jamais là dessous. Et si il tombe, il glisse sous le glacier, sur une distance inconnue. Au pire le fond du lac. De plus mon chemin descend, suivant la falaise, vers le lac. Une sortie possible dans une faille (en espérant qu'il n'y est pas plus de glace au-dessus) est atteignable en montant sur le glacier. Anna s'y colle et lentement suis les traces de rennes. Ça semble tenir, pas trop de glissades. Nous faisons le retour tout les deux sur la glace, sans assurage de quelque sorte. Si l'un tombe,l'autre est seul. Anna porte les sacs de couchage, moi la tente. Nous prenons nos sacs et nous lançons sur les 100m de glace. Commentaire d'Anna : c'est plus facile de faire une trace, ça tient mieux qu'au troisième passage. J'en profite pour commencer a glisser, 20cm, 1m, 2m. Je plante les mains dans la neige, je m'arrête. Toujours debout, je continue, atteint une partie un peu plus tassée, marche, arrive au bout, sort tranquillement du glacier pour ne pas glisser en dessous, monte la faille. Ça, c'est fait.
1 commentaire :
humm, un peu dangereux votre truc quand même.
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