17 août 2009

Katterjåkk - Stuor-Kärpel

Après 3 jours de festival à Näsåker (3ème fois que je vais à Urkult, qui est un anagramme de kultur), quelques heures d'attentes à Långsele (petite station de train perdu au milieu Ångermanland, qui est déjà une région perdue au milieu de la Suède), une nuit et quelques autres heures dans le train, nous approchons de Riksgransen, point de départ de notre rando.
"Nästa station, Katterjåkk. Avstigning på höger sidan" dit la voix dans le haut parleur. Sortie express de la carte pour voir que Katterjåkk se trouve 2km avant Riksgransen et est encore mieux pour nous. Rassemblement express des affaires, des chaussures, des vestes, du pique-nique, bref de tout ce que l'on a pu sortir des sacs pendant les 14h passées dans le train.
Sur le perron, nous sommes seuls. Le train s'en va. D'un coté de la voie, 4 ou 5 maisons, dont la station, fermée. De l'autre un chemin qui se perd parmi les arbres bas, et un peu au-dessus des remontées mécanique, nous rappelant qu'il peut faire froid. Un tunnel piéton est prévu, avec les panneaux indiquant les distances des refuges les plus proches: Riksgransen, Abisko, Unna Allakas. Nous partons en direction de ce dernier, 37km au sud.
Le soleil est haut dans le ciel, il est 14h, ciel bleu, nous partons en chasse. En effet, Claes, un collègue de boulot, a pris son déjeuner près d'un lac que nous passerons une heure plus tard. L'objectif est clair : le rattraper (lui et ses 2 autrichiens), pour planter la tente. Le chemin monte tranquillement, 300m au total sur cette journée (plus quelques montées-descentes, mais rien de bien méchant). Pour ce premier jour de marche, les pauses sont courtes et le pas alerte, nos bouteilles se remplissent au flot de la rivière que nous suivons tout le temps. Parfois nous passons autour d'un lac (où les suédois ont descendu un avion allemand l'hiver 42), parfois dans une vallée étroite, parfois dans un chaos de rocher. Nous avançons a un bon rythme, jusqu'à ce que, vers 17h30, 3 personnes apparaissent sur un rocher. L'un deux enlève son chapeau, découvrant des boucles blondes : objectif atteint. Présentation avec les autrichiens, et le chemin continu à 5. Un peu plus tard, au passage d'un chapelet de lac, nous trouvons une zone normalement humide mais asséchée par l'été, suffisamment vaste et plane pour 3 tentes.
Diner sur la cuisine de camping, le soleil descend lentement, et les nuits dans le train étant ce qu'elles sont (sans couchette, on dort peu), je m'endors rapidement.

1 commentaire :

Nolwenn a dit ...

humm avec des jolies photos c'est possible ?
en attendant, bon rampchit alors.