17 août 2009

Stuor Kärpel - Unna Allakas

La tente commence à être un peu trop chaude, le soleil tape déjà depuis quelques heures. Je sors la tête du sac de couchage, il est un peu plus de 8h. Rampe hors de la tente, grommèle un vague bonjour aux voisins. Au menu du petit dèj, grött avec de la confiture de myrtilles. Et thé. Un peu de sucre pour l'énergie, d'eau pour l'utiliser et de fibres pour caler le ventre. Nous repartons tout les 5 vers le refuge d'Unna Allakas, à un rythme tranquille.
Le chemin du jour mixe une route hivernal, marquée par de grandes croix rouges placées sur des poteaux tout les 50m, et une route estival qui évite les passages trop humide ou trop chaotique, vaguement pas trop marqué. Juste une question de feeling. Qui fait que plusieurs fois, les autrichiens et Claes suivent les croix alors qu'Anna et moi suivons d'autres traces. Il y a peu de chances de se perdre, nous avançons dans une vallée encaissée. Mais les traces estivales, même si elles s'écartent un peu de la rivière, sont souvent plus facile et plus rapide, ce qui nous offre des pauses de temps à autres. En plus de fait que le collègue a chargé son sac un peu trop et avance moins vite.
Pour le déjeuner, nous nous posons en surplomb de la vallée, avec un fantastique lac bleu glacial sous nos pied, et un autre plus petit, moins profond, sur notre droite dont nous profitons pour prendre un bain en même temps que nous faisons la vaisselle.
Quelques passages de gué qui demande d'enlever les chaussures, une montée à 1050m qui sera notre point le plus haut en Suède, et descente vers le refuge. Et là, surprise, un nuage de moustique vient nous accueillir ! Il reste 5km avant le refuge, 350m plus bas, et une quinzaine de moustique sur chaque épaule. Sans parler des jambes, bras, figure, ... Il fait trop chaud pour avoir des manches longues, trop chaud pour avoir un pantalon. La descente se fait sans pause de plus de 30s, et les kilomètres semblent interminable. La compagnie volante est un peu plus légère au refuge, à coté duquel nous plantons les tentes, mais le repas se ferra tout de même debout, en essayant de perdre les diptères par de savant détour entre les piquets de tente. Mais le mal est fait : certaines jambes sont méconnaissables, d'autres épaules ont doublées de taille. Faut espérer que ce ne sera pas comme ça tout le voyage.

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