09 septembre 2007

Londres - Mi-bien, mi-foireux

En rentrant de Bretagne en Suède, j'ai ait un petit détour par Londres (au moins autant sur la route que Paris). A l'arrivée à l'aéroport, je suis déjà un peu moins sirpris que 2 semaines avant par le contrôle des passports (20mn de queue tout de même). Ensuite on va jusqu'à la consigne, poser nos gros sacs à dos pour ne pas se les trimbaler dans la ville. Ce qui s'avèrera judicieux par la suite. Mais bon, 3 sacs à 7€ chaque les 24h, ca fait mal.
Ensuite achat des billets de bus, aller-retour, avec mon anglais qui ne veux pas se remettre en place et une italienne que je ne comprend pas en face, mais pour le moment, ca va. A part que mon billet acheter à 19h01 est pour le bus de 19h, mais ca ne posera pas de problême particulier.
Arrivée en ville vers 21h, il fait nuit. Mais vraiment nuit noire. Bon, il y a des lampadaires, mais pour admirer l'architecture, moyen. Et maintenant, il faut trouver un hébergement. On regarde vite fait le prix des hotels autour de Victoria Station, mais à 100€ la chambre double, ca nous calme un peu. On commence à demander aux gen "bonjour, vous ne connaïtriez pas un hotel pas cher dans le coin, genre auberge de jeunesse ?". Oui mais voila, qui est capable de me dire ou se trouver les auberges de jeunesse dans sa ville (genre à Lannion il y en a une, ben je ne le savais pas). Donc ca n'avance guère. On se pose un moment à Saint James Park, petite sieste sur un banc, Anna n'est guère rassurée et l'on continue notre recherche.
La nuit dans les rues de Londres, il y a plein de bars, de pubs, de resto ouver. Comme en plus il faisait assez chaud, les gens étaient dehors (pas de plaintes pour tapage nocturne ?) avec leurs verres, à discuter, tranquille. Donc tout les 50m il y a un petit groupe de gens. C'est pas trop mal. Mais bon, avec tout ca, on nous a déjà indiqué 5 lieu où dormir, et on n'en a pas trouvé un seul. Donc soit on n'est pas doué, soit les gens raconte n'importe quoi (policiers y compris) soit ca coûte juste cher de dormir quelque soit l'endroit.
Notre salut viendra d'une 4L immatriculée dans la Loire. Je me dit, hum, une voiture comme ca, les passagers sont aptes à connaître un bon plan pour la nuit. Et ca marche. A minuit et des brouettes, on entre dans Generator, 25€ la nuit par personne, dans des chambres de 4, petit-dèj inclus. L'histoire ne dit pas si c'était effectivement l'hotel indiqué, mais on a trouvé celui-là on y reste. Il se fait tard (faut compter le décalage horaire aussi). 3h de vadrouille, on ne sait pas trop où l'on est, la prochaine fois on regarderas peut-être avant.
9h, réveil, douche (il y a eu douche aussi le soir, pour enlever le reste de sel de mon dernier bain à Dinard), petit dèj (continental, donc pas trop dépaysé). A 11h part une visite guidée de la ville à pied. Nous avons une heure pour y aller. Elle ne sera pas de trop ! Les rues ne sont pas droites, notre plan n'indique pas toutes les rues, aucun de nous n'a de point de repère dans cette ville et il fait assez chaud. M'enfin, á 11h nous au pied du Monument et trouvons les t-shirts rouges qui nous servirons de guide. Très bon tour ma foi, notre guide s'amusant bien a se moquer des différentes nationalités présentes dans le groupe (Waterloo pour ma pomme, rien pour la Suède), nous disant de faire un tour là, mais pas là (une tour avec resto au sommet plutôt que la grande roue). Seulement à 14h30 nous avons notre bus et la visite n'est pas finie. On lache le groupe à Piccadily Circu et galope vers Victoria. Comme par hasard, on arrive à 14h40, le bus est partis. On attend le suivant, le chauffeur dit n'accepter que les billets pour le bus de 15h, mais après ralage d'autres passagers laissés sur le carreau au bus précédents, tout le monde monte.
16h30, de retour à Stansted, on récupère nos bagages, refait un peu l'équilibre. 20kgs en soute, le reste en cabine, balance l'appui. Direction l'enregistrement, mauvaise surprise, c'est 15kgs. On recommence, je demande à un mec de l'aide pour trier mes outils (les clés c'est lourd, donc ca irais bien en cabine). Pas de tournevis ni de marteau, mais des clés à boulon, un antivol et une pompe à pied. Je sors encore une veste et un ull de mon sac, et j'ai gagné 5kgs. Maintenant on peut enregistré les bagages (10mn avant la fin). Passage aux rayons X et grosse discussion autour de mon bagage à main. Je n'ai pas le droit d'avoir d'outils en cabine.
"J'ai demandé à un mec.
- Peut-être, mais il avait tort.
- C'est pas juste, c'est de votre faute !
- Oui mais je m'en fout.
- Ben enregistrer les moi, je n'en ai pas besoin en cabine, mais faîte le gratuitement.
- Non, nous on jete.
- Mais je ne veux pas !
- Dommage pour toi.
- Ouin!"
Bilan, je doit me débarrasser de mes clés à boulons (100g chaque), mais je garde mon antivol (800g). Et ma pompe à pied avec un crochet qui devrait me permettre de trancher la carotide du pilote. Vive la logique.
21h30, atterrissage à Skavsta, puis bus pour Skärholmen (on innove, on ne va pas jusqu'au centre), arriver à la maison sans encombre. Bon, ben l'Angleterre et leur contrôle à la noix, merci bien. Je repasserais par Beauvais la prochaine fois.

3 commentaires :

Lugnetetc a dit ...

Salut! J'ai du laisser une mini clef anglaise à Skavsta un jour... A propos d'outil vraiment inoffensif: elle devait bien faire 10 cm de long!

Nolwenn a dit ...

c'est sur à Beauvais et Skavsta ils contrôlent moins ou même pas du tout. Quand je suis rentré chez moi j'ai découvert : rasoir, ciseaux et fourchette dans mon sac que j'avais dans la cabine...
Bon je savais pour la fourchette vu que j'avais mangé avec, mais le reste hum ben c'était le reste d'un déménagement je pense...
et bon ils ont passé mon sac aux rayons et ils n'ont rien dit du tout. D'ailleurs les deux fois j'avais aussi laissé mon PC dans le sac alors que c'est marqué de ne pas le faire (enfin là je sais pas si c'est par sécurité pour le pc ou quoi)...

Sylvain a dit ...

Pour le PC, c'est juste que c'est un peu chaud de regarder à travers aux rayons X, donc ils préfèrent que l'on l'isole du reste.
Pour les clés, je reste un peu vert tout de même. Ouin. Par contre j'ai toujours ma clé anglaise du coup, puisque dans ma discussion avec le mec, il m'a dit de la mettre en soute.