19 avril 2008

Le logement, comment ca marche ?

Après mon petit texte sur la retraite suite à la reception de ma première enveloppe orange (pour les enveloppes brunes, il faudra attendre encore quelques années), je vais maintenant parler du logement. Suite à l'achat de mon appart.
Il y a en Suède 3 formes de logements : villa, bostadrätt et hyresrätt. Commencons par celui qui ressemble le plus au systême francais, la villa (aussi appelée maison par chez nous).
Il y a à Stockholm 30 000 villas qui hébergent environ 100 000 personnes, ce qui en fait l'habitat urbain le moins efficace. En gros, ca bouffe de la place sur les parcs (et pourquoi pas les champs). Quand on achète une villa, on paye 3 millions de couronnes, dont un dixième peut-être de frais d'agence. Ensuite, chaque année, on paye une taxe qui peut s'élever jusqu'à 6000kr, mais au maximum 0,75% de la valeur fiscale de la maison plus le terrain. Systême mis en place il y a 1 an, à l'occasion du changement de gouvernement qui fait que plus la maison est grande, moins les taxes pesent lourd. Quand on a une villa, on peut faire ce que l'on veut : louer, casser des murs, ne pas couper la pelouse. On est responsable à 100%.
Viennent ensuite les bostadsrätter, les apparts achetés. Là, j'avoue ne pas trop savoir ce qu'il en est de la taxe d'habitation. Si j'ai bien suivi, elle est payée par l'organisation (une brf, pour bostadrättformedlingen) qui gère les apparts. Mais pour ce qui est de l'enlèvement des déchets, l'entretien des espaces verts, des communs, des laveries (oui, il y a toujours des laveries communes dans les maisons avec apparts), des locaux commums (genre sauna, salle de menuiserie, de muscu ou autres, suivants les organisations), le chauffage (une bonne partie de Södermalm, Hammarby, Årsta, Enskede est chauffée par le brulage des déchets à Hammarby), c'est payé par les "copropriétaires", à raison de 30 000 - 40 000 kr par foyer (pour un 2 pièces). Je dis les "copropriétaires" car en fait, personne n'est propriétaire de son appart. C'est l'organisation (qui peut gérer de 10 à 800 apparts, suivant la taille) qui donne le droit à ses membres d'habiter dans l'appart. Donc quand on achète un appart et que l'on paye tout les mois, c'est un peu comme si l'on payait sa cotisation à une asso en contrepartie d'un logement. Le fait que l'on ne soit pas propriétaire fait que l'on ne peut pas faire ce que l'on veut dans l'appart. Peindre les murs ou changer la tapisserie, changer les meubles, ok. Mais pour casser un mur et agrandir la cuisine il faut l'accord de l'organisation. Pareil si l'on veut louer son appart, il y a des conditions (déménagement du au boulot, longues vacances, études ailleurs ou emprisonnement sont des raisons valables, mais acheter un appart pour le louer s'avère difficile). Mais cela va peut-être changer avec l'arrivée possible l'an prochain des ägarerätt, où l'on est vraiment propriétaire de son appart et l'on se met ensemble avec ses voisins pour les pièces communes.
Le dernier du lot, le hyresrätt. Le droit à la location. Partout en Suède (c'est géré à l'échelle communale), il y a des queues pour avoir un logement (appart ou maison). Plus on est resté longtemps dans la queue, plus on a de chances d'avoir un appart (pour Stockholm, au bout de 2 ans on peut avoir un appart au bout des lignes de métro, 8 ans pour les quartiers proches du centre, 15 ans pour le centre). Le loyer est relativement homogène pour une surface donnée dans une commune donnée, ce qui signifie qu'un 50m2 à Farsta aura le même loyer qu'un appart similaire à Vasastan (centre tu fais pas mieux). Cela est en rapport avec la politique des années 70-80 où les socialistes ont mis en place un système égalitaire. Cette fois-ci ce sont de grandes organisations étatiques qui gère le parc de logement (Familje Bostäder, HSB ou autres), et si quelques choses ne va pas dans l'appart (une fenêtre cassée, le frigo en panne, le four ne marche plus, la douche est bouchée, le parquet est trop vieux) il suffit de prendre son téléphone, appelé l'organisation, et on recoit un nouveau frigo, ou le parquet est refait. Gratuitement. En fait, c'est déjà payé par le loyer. Au milieu des années 90, il ne se contruisait que des hyresrätt à Göteborg, le rapport est maintenant de 50/50 avec les bostadrätt. Et à Stockholm, 90% des nouvelles constructions sont des bostadrätt. Et nombre de hyresrätt sont vendus en ce moment pour améliorer les finances de l'état. Acheter un hyresrätt permet de gagner pas mal d'argent, car on achète à 70% de la valeur de marché. Donc pour un appart en ville (toujours un 2 pièces), il est possible de gagner 500 000kr sans rien faire.

Pour ma part, je n'ai pas assez de temps dans la queue pour avoir un hyresrätt, pas assez de sous pour avoir une villa, donc depuis 1 semaine je suis dans mon bostadrätt à moi (et à Anna qui a pris des photos).

13 avril 2008

Dernier jour en Espagne

Dimanche matin, reveil vers 9h00, c'est presque tard. A 12h00 le bus nous emmeneras à l'aéroport. Entre temps, c'est dimanche, ce n'est pas la Suède, donc quasi tout est fermé, sauf quelques terrasses sur la grande place dont j'ai oublié le nom. Le service est espagnol, change un peu des 2 minutes entre la commande et le service auquels ont s'habitue à Stockholm. 
Rien de particulier pour cette journée.

Durée du jour

Et ca y est. Comme toujours, le Sylvain est reglé sur le soleil. Et comme le soleil se couche de plus en plus tard (il doit avoisiné les 19h30 maintenant, ca change des 16h de l'hiver), le Sylvain prend son gouté à 19h. Puis regarde l'heure et commence à préparer le repas.

Journée libre

J'aimerais bien faire une grasse mat'. Genre je sais que le petit dej est servi jusqu'à 10h, pourquoi ne pas se lever à 9h30 ? Mais non, les collègues ne savent pas dormir, ne savent pas rester silencieux quand la moitié dorment. Du coup, debout à 8h15. Pas grand chose à faire de la journée, à part se promener en ville. Mais cette fois sans but précis, sans timing. Je commence par le parc Mirò, où ne se trouve qu'une seule statue de l'artiste, puis une montée vers le parc olympique en passant par le musée national de Catalogne. Bon, il fait beau, je ne rentre pas dans les batiments et me promène un peu dans les parcs et jardins de la colline Montjuïc. Joli, calme. Mais bon, il faut voir la ville, donc je redecend vers le centre, Barcelonetta, un petit somme sur la plage cause je suis fatigué, et c'est l'heure de retourner à l'hotel pour mettre en ordre les travaux de la veille. Ce qui nous prendra 2h30 tout de même (pour powerpoint de 7 pages, c'est un peu long).
Ensuite restau, beaucoup mieux que la veille. Buffet de tapas. Je suis sur une table de 12 personnes, nous ne sommes que 10, et je recois systématiquement les plats pour les 2 personnes manquantes. Un peu plus tard je completerais avec les plats de mes voisins de table qui commencent à caler. Burp. Bon tapas. Du coup pas la force de trop bouger, je prend un verre de vin cuit en digestif, puis retour à l'hotel pour un mini-tournoi de babyfoot ou je remarque que les suédois ne sont vraiment pas doué. A 1h, il est temps d'aller se coucher.

05 avril 2008

Journée rando en ville

Le petit dèj est servi à partir de 8h. A 7h30, la moitié de la chambre est debout (soit 6 personnes). A 9h, chacun part avec son groupe pour un rally photo dans la ville à la recherche de Gaudi. Ca commence par un musée à coté de l'hôtel, la Famillia Segrada, en construction pour les 20 prochaines annnées, le parc Guell. Cela fait quelques kilomêtres à pied et en métro. Mon aptitude à photographier tout plein me promet direct photographe officiel du groupe, soit 150 photos. Tout ca pour dire que le Gaudi, il a vachement laisse de marques sur la ville. Ensuite un petit tour dans la ville, la partie gothique ancienne, la Rambla, quelques bars, retour a l'hotel pour se rafraichir et faire une sieste, et arriver au restau avec 20mn de retard.

Repas léger, les suèdois attendant les pommes de terre avec le poisson (qui ne sont jamais venues), et petite promenade sur la plage pour aller dans un bar, boire un verre ou plusieurs, danser. Rien de bien extraordinaire dans tout ca. Un peu de tumulte sur le chemin du retour lorsque en descendant dans le metro (pour rater le dernier), l'un de mes collègues se fait un peu agresser. Mais l'agresseur lachera vite prise en voyant 5 personnes venir sur lui.

Dodo

En direct de Barcelone

L'arrivée en Islande en novembre dernier, outre qu'elle s'est faite de nuit, fatigué, n'a pas été un grand choc. A la différence de celle à Barcelone. Le matin, je suis dans une ville toute calme, un peu friode, où je ne circule jamais en voiture (ou presque). Du coup je ne suis pas sujet au grand panneaux de pub qui balise les entrées de ville (rare sur les pistes cyclables), encore moins aux enseignes française. Et là, j'arrive en bus, il fait presque 20deg, il y a des panneaux partout (dont Carrefour, Orange, Elf, la Fnac, Decat), des 6 voies qui se croisent, pleins de voitures. Bloups! Ça fait beaucoup tout ca.
Ensuite je regarde un peu les batiments. Ce ne sont pas des tours de bétons de 30 étages, mais je suis parti d'un pays où la norme est entre 3 et 6 et me retrouve avec 10 ou 15 étages. Même les parkings sont sur 10 étages. Et au bout de 10mn, premiers embouteillages. Bienvenue dans la vie réelle.

La première soirée en ville me rappele pas mal Lyon. Il fait bon, plein de gens déambulent, on trouve quelques statues vivantes, des mecs qui mélangent les boîtes et à toi de deviner. On descend jusqu'au port, remonte par la vieille ville, s'arrête prendre un verre dans le seul bar fumeur de la ville. Il est minuit, demain nous attend une longue journée.