29 octobre 2005

Impro

L'impro

Du 22 au 29 octobre avait lieu à Lyon le festival Spontaneaous, première édition d'un festival d'impro international (France, Belgique, Canada, Etats-Unis, Angletterre et Colombie). A cette occasion, je vais faire un post sur l'impro.

L'impro (pour improvisation) est un art sans préparation. Quelle soit théatrale, musicale ou filmographique, l'impro se fait au dernier moment, voir un peu après. Ce qui ne veut pas dire que l'on fait n'importe quoi.
Voyons un peu les différents genres existants.

Celui que j'ai découvert sur le festival, le kino. Ou comment créer un court-métrage en 2 jours. Le principe est simple. Jour 1, on donne une caméra à un réalisateur, lequel doit inventer une histoire, trouver les personnages, le décor, les accessoires et filmé le tout dans la journée. Le soir, c'est la fête de fin de tournage. Jour 2 : montage, ajout des effets sonores, découpage des scènes, rippage. Le soir, projection ! Autant dire que le cadre du court est souvent connu des spectateurs (pas le temps d'aller très loin en une journée), les accessoires sont inexistants, les acteurs sont trouvés parmi les festivaliers. Et franchement, ils font des trucs assez fort.

La musique improvisé ensuite. Le festival était majoritairement orienté théatre. D'impro bien sûr, mais j'y reviendrais plus tard. Mais pendant les pièces, il y avait toujours un petit support musical qui accompagnait les scènes, histoire de mettre un peu plus le spectateur dans l'ambiance. Donc un ou deux musiciens, avec divers instruments, qui improvisent le jeu des acteurs. Ca n'a l'air de rien comme ça, mais ça apporte gavé (j'en ai placé un !) à la pièce. Ce n'est certes pas de la grande musique que l'on écouterait des heures, mais pendant la pièce, ça passe bien.

Le théatre d'impro. Principe : pas de scénario, pas de scripts, donc aucune chance d'oublier son texte puisqu'il n'y en a pas. Les acteurs entrent dans la salle, demande quelques mots au public, se concentre 2mn sur ce qu'ils pourrait faire (sans se concerter) et pendant 1h30 ils improvisent sur ces mots. La performance que j'ai vu pendant la pièce reposait sur 'Sumo', 'Oreille', 'Bretelle' et 'Audace'. Les scènes s'enchainent toutes les 5 à 10mn, sans rapport entre-elles, puis les personnages crées pour les premières scènes sont repris dans d'autres, et crée ainsi un monde fugace.
Une variante, vu le vendredi soir, est que les acteurs choississent au départ le thème sur lequel ils vont improviser. En l'occurence, j'ai eu le droit à 7 personnages arrivant de vols différents dans un aéroport pour un séjour assez court. Et durant leurs séjours, tout ces personnages vont se rencontrer, se faire peur, s'aimer. C'est ainsi que l'un des perso est mort puis ressucité, ce qui n'était pas prévu au départ. Dans cette impro, l'ensemble des scènes s'enchainait pour construire une histoire.

Les matchs d'impro, mon préféré. Mais un genre qui n'était pas présent au festival. Deux équipes de 5 personnes, 3 arbitres. L'arbitre principal tire un papier : "Improvisation de groupe ; Nombre de joueurs illimités ; Thème : 3ème mi-temps ; Durée : 3mn ; Style : libre". En pendant 3mn, les 2 équipes devront improvisées ensemble sur la troisième mi-temps. Un autre ? "Improvisation comparée ; Nombre de joueurs : 2 par équipe ; Thème : repas de famille ; Durée : à ma convenance ; Style : libre". 2 joueurs de chaque équipe se présente, et l'un après l'autre, les joueurs improvisent une micro-scène de 20-30s sur le repas de famille. Jusqu'à ce que l'arbitre en ai marre. A la fin d'un match, le public vote pour une équipe, l'équipe qui totalise le plus de point à la fin du temps imparti (2*45mn, ou 3*30mn) gagne.

Voili, pour ceux qui sont interressés, voici quelques liens :
Sur Poitiers : Ludi
Sur Grenoble : LaTiag
Sur Lyon : Lily , Liliade

24 octobre 2005

VéloV

Depuis le mois de mai, la ville de Lyon met en place (limite met au point) un système de location de vélo pour tout le monde. Un peu partout dans la ville, près de 200 stations sont installées pour acceuilir les 2000 vélos mis à disposition de la population.
Pour 1 euro, il est possible d'emprunter un vélo pour une semaine, par tranche d'une demi-heure. Pour 5€, l'emprunt se fait à l'année.
Le concept est génial ! Plus besoin d'attendre le bus, on va à la station la plus proche et on pédale un peu : pouf, on est en centre-ville ! Même pas de correspondance ! En plus le service est dispo 24h/24, sans grêve !

Mais il y a un mais.

Aux heures de pointe (le matin et le soir en semaine, toute l'après-midi le week-end).
2000 vélos c'est beaucoup. Mais 20% de ces vélos sont dégradés (pneus déchaussés, antivol vérouillé, chaine cassée, ....). 40% des vélos sont déjà empruntés. Ben oui, aux heures de pointe, il y a du monde qui s'en sert.
200 stations, c'est beaucoup. Mais 50% des stations ne délivrent pas de carte courte durée (à 1€, les cartes longues durées passant par une procédure plus longue). 20% des stations vides, 10% des stations sont hors-service (les écrans tactiles, c'est fragile).
Donc pour peu que les vélos en états se retrouvent sur les stations HS ou sur les stations à l'autre bout de la ville, et bien il est impossible d'en emprunter.
Et bizarrement, c'est courant.

Donc un super système qui n'est pas accessible, à quoi ça sert ?

Bon, heuresement, le soir, ça marche. C'est donc toujours possible d'aller boire un verre dans un pub en presqu'île.

17 octobre 2005

Explosage d'un vélo

Selle sur le garde-boue et marques du plateau dans le mollet
Prenez un vieu clou, récupéré 6 mois plus tôt devant la fac (il était abandonné depuis plus de 3 semaines).
Roulé avec, de manière marschupienne (délicatesse de mise), pendant ces quelques semaines.
Arrivez à Grenoble et découvrez que le tube de selle est déchiré sur la moitié de sa circonférence (vendredi soir).
Promenez-vous normalement le week-end, en prenant soin de franchir trottoir et rails de tram.
15mn avant le départ de votre train, dites-vous qu'il est temps de partir. Traverser un parc, deux lignes de tram. A 1km de la gare, retrouvez-vous assis par terre, le vélo 10m devant, la selle 5m à gauche. Le tube vient de lacher définitivement.
Suite à ce contre-temps, vous déboulez dans la gare, 5mn avant le départ, direction l'automate le plus proche (les billets n'ayant pas été achetés en avance).
2mn plus tard, dirigé vous prestement vers le souterrain pour gagner la voie ad-hoc, et dans l'escalier, faites un plongeon en oubliant le vélo.
Relevez-vous, un gros orteil douloureux, monté prestement dans le train et remarqué que votre jambe repeint votre pantalon.
Le vélo est bon pour une maintenance, et vous pour un bon sparadrap.

07 octobre 2005

Appart

J'ai déménagé.
Au du moins, c'est en cours.
Normalement, je devais revenir sur Lyon, apporter le dossier pour la location et repartir avec les clés. Mais ça ne s'est pas passez ainsi. Quand je suis arrivé, j'ai vu que tout c'est obscurci. Certes le dossier n'était pas complet, mais on m'a dit : je crois que ça va pas être possible.
Donc je repars bredouille, il manque un "lu et approuvé" et le paraphage des baux (même s’ils sont signés). Z'auraient pu me laisser une clé et me filer le reste à reception du dossier complet, mais non.
Le lendemain, second round : cette fois ils ont perdu la feuille comme quoi ma colloc s'engage à payer ma part si je me casse. La veuille, j'ai rempli la mienne en copiant la sienne, wizz ! Et il manque un garant sur les baux. Bilan, broyage des baux existant, et on recommence.
Mercredi, téléphone : les baux sont partis par Chronopost chez les garants, peut-on avoir une clé ? Oui. Bande de zouaves, pouviez pas nous la filer avant !!
Jeudi emménagement sommaire : le gros de mes affaires est dans une cave chez une copine qui est absente. En attendant, je me retrouve à monter une armoire à 2h du mat'. Désolé les voisins !
Vendredi, arrivée des matelas : plus pratique pour dormir. Mais bon, faudra pas que ça dur éternellement, cause ce n'est pas particulièrement confortable. A moins que ce ne soit le fait d'être 2 sur un matelas 1 place.
Samedi, rien de particulier. Il fait beau, c'est le week-end.
Dimanche, expédition à la déchetterie pour trouver des chaises et une table. Un mec arrive pour jeter un bureau, mais se fait renvoyer par le personnel cause les bennes sont pleines (il est 11h). Du coup je lui propose de ramener le bureau chez moi, au passage je récupère une chaise et voila, j'ai un joli bureau dans ma chambre !
Lundi, je récupère enfin la totalité des clés. Maintenant, il faut réussir à faire réparer le meuble sous l'évier qui est HS. Ben on est pas sorti.

01 octobre 2005

Fest-noz


Ce soir c'est fest-noz ! Ca fait bien longtemps que je n'ai pas eu l'occasion d'en faire un, et ça va envoyé sur la piste (j'aurais bien dis sur le parquet, mais dans la salle où je vais, il n'y a pas de parquet).
Carré Manchot, Darhaou et Hamon-Martin, du bonheur en bombarde !