Je ne sais pas quand j'ai appris à faire du vélo, mais ça fait un bail (était-ce avant que je n'apprennes à jouer à la belote, c'est à dire quand j'avais 6 ans ? Je pense). Bon, en même temps, c'est relatif, je ne suis pas non plus spécialement agée (Nol, tu ne peux rien dire, j'ai le même âge que toi).
Donc je ne sais plus comment ça a commencé. Mais je sais comment ça a continué. D'abord pour aller à l'école. Je me souviens d'une fois avec Mam, on était aller au moins jusqu'au bout du lotissement, après on avait fini à pied parce que elle ne voulait pas que je laisse le vélo toute la journée à l'école sans antivol.
Ensuite a commencé la loooonnnngggguuuueee série des balades avec Fred. Je ne pense pas que l'on en ai fait beaucoup avant 10-12 ans, mais le vélo nous permettait déjà d'aller l'un chez l'autre.
Quand j'avais 8 ans, j'ai commencé à faire partie des Cyclos du Menez-Bré. Avec au choix Mam (encore, mais elle est toujours là, hihi !) ou René, et pis quelques autres gamins (tous plus agés, puisque l'âge mini était de 10 ans, sauf pour moi) on partait les mercredis aprèm dans les bois de Pedernec et Bégard. Je crois que c'est vers cette époque que je jouais sur la 4x4 voies en construction. C'était marrant de rouler sur des dévers à 40-60%. Ça m'a aussi valu quelques gamelles, notamment avec Pap à Bégard. Mais sans conséquence (enfin je crois). Ce groupe de jeunes vététistes à dus durée 4 ou 5 ans je pense. Puis par manque de renouvellement, il n'y avait plus personne, soit parce que les jeunes étaient suffisament grands pour aller faire les sorties avec les autres ou qu'ils avaient quitter le club. Du coup je suis passé au vélo de route avec Pap. Les sorties tout les deux le dimanche matin, lui devant et moi derrière (pas comme le p'tit cheval quoi). J'ai appris au long des kilomêtres comment sucer une roue pour ne pas se fatiguer et faire 25km en une heure. Mais ça n'a pas duré trop longtemps, 2 ans peut-être.
Donc là j'ai 14-15 ans, et je passe le plus clair de mes vacances avec le Fred sur le vélo (ou à coté quand on s'arretais au bord de l'eau ou en haut du Menez-Bré). Et pour le moment, à part pour aller à la messe (vivi, j'ai été à la messe un certain temps), chercher le pain au bourg ou aller au foot le samedi aprèm, le vélo ne me sert que pour les loisirs. Vers 14-15 ans, je mettais un peu plus de temps pour aller aux entrainements de foot car je ne jouais plus à Pedernec (marre des joueurs) mais à Louargat (ce qui n'a duré qu'une saison, après j'ai arrété).
Ensuite j'arrive au lycée, je suis suffisament résistant pour participer aux concentrations VTT le dimanche matin. Mais aussi suffisament fainéant pour ne pas me lever. Surtout qu'à cette époque je découvrais les festoù-noz, donc le dimanche matin je pensais plus à me coucher qu'à me lever.
Mais avec Fred on continuait à faire des tours. Je me souviens d'un été où on avais croisé 2 soeurs dans un fest-noz à Paimpol et on était parti 2 ou 3 jours plus tard essayé de trouver leur camping. Au final on ne les a pas revues, mais on s'était bien promené.
À la fac, je me suis un peu laissé aller. Je ne faisais plus trop de sport en général. Je me maintenait en forme avec les festoù-noz quasi hebdomadaire. Mais malgré tout, vélo pendant les vacances avec le Fred (il s'accroche le rascal !). Et puis un peu avec le Vince, mais il avancait moins vite.
Et 2002, je me retrouve à Poitiers. Première fois que je vis en ville. Et l'idée d'attendre un bus ne m'enchante guère (un bus toutes les 5mn en période de pointe, c'est pas assez pour moi !). Je passe donc naturellement du vélo loisir au vélo pratique. Tout les matins, 7mn pour aller à la fac, vaguement le même temps pour rentrer. Et certains soirs (pas tous non plus, parfois les gens venaient chez moi donc je n'avais pas besoin de bouger), quelques kilomètres de plus pour aller chez les copains ou boire un verre en ville. Ça c'est pour la première année à Poitiers. La seconde j'ai compris que le vélo pouvait aussi me servir pour aller faire mes courses au Leclerc qui se trouvait à au moins 200m. Mais c'est que c'est lourd de porter un pack de lait sur 200m ! Cette année là, j'ai aussi un chouette vélo qui m'a permis d'aller faire des tours dans les bois avec le Poulpe et le CraPs. Les tours de 60km sans carte dans des bois que l'on ne connaissaient pas, la nuit qui tombe alors que l'on est à 15 bornes de la ville, sans lumière, la boue, mes sprints dans les côtes, les vents que je me prend dans les descentes. La dernière année a été un peu plus relachée, tout le monde pensant à quitter Poitiers pour partir à la conquête du monde.
Conquête que j'ai commencé à Lyon, accompagné du même vélo. Qui du coup m'a servi pour aller le matin chez Romain qui m'emmenait au boulot, le soir sur les quais du Rhône ou place des Terreaux. Et le week-end pour aller me perdre dans les Monts du Lyonnais ou les Monts d'Or. Jusqu'à sa disparition une nuit de mai. Il fut alors remplacé par 2 vieux clous qui ont tenus jusqu'à décembre avant d'être confié à de nouveaux propriétaires (Greg, Anne, ils vont bien mes vélos qui ne sont plus les miens ?). J'ai continué à me promener un peu dans les collines et les environs, mais ça ne ressemblait plus à des balades qu'à du sport.
S'en suit une période triste : 5 mois sans vélo. Je crois que ça a été l'une des périodes les plus longue de ma vie sans monté sur une selle (en fait je triche un peu puisque à partir du mois d'avril j'ai utilisé le vélo d'Anna pour aller au bourg de Malung). Et depuis juin j'ai un vtt tout pourri (de plus en plus en fait), qui a fait, pff, plein de kilomêtres. Je dirais que la distance de base est de 100km/semaine, dépassée à peu près toutes les semaines. Il y a certes eu un tour en finlande, mais maintenant, je pense qu'il ne le supporterais pas.
Tout ça pour dire que j'aime bien faire du vélo.